Et oui! Nous sommes déjà le 18 septembre et nous voilà repartis vers de nouvelles aventures sur Rêve à Deux.







visite de Triestre sous la pluie
Départ de notre maison en Touraine du Sud non sans avoir embrassé tout nos amis et familles, fermé la maison et confié la clé à Michel notre voisin et meilleur copain.
Comme on vous l’a déjà expliqué, on a le temps et on soigne notre bilan carbone donc pas question de prendre l’avion. Par contre, les éboulements intervenus dans la vallée de la Maurienne cet été ont entrainés la fermeture du tunnel de Fréjus et de la liaison ferroviaire France -Italie qui y passait. Notre parcours retour est « du coup » beaucoup plus compliqué que notre voyage aller via Turin et Lyon. Il faut pour quelques temps encore passer soit par l’Allemagne, la Suisse ou Nice et Vintimille. C’est cette dernière option que nous avons choisis et malheureusement toutes nous oblige à passer par Paris.
Pierre nous dépose au bus qui va jusqu’à la gare de Tours. Notre long périple par voie terrestre commence par une panne (les portes du bus ne veulent plus fermer) pas de panique, on assure nous avons encore quatre heure avant le départ de notre TGV pour Paris. Arrivés à la capitale nous préférons prendre le bus pour faire le trajet Montparnasse – Austerlitz, plutôt que de prendre le métro où il y a un changement et qui nous aurait fait prendre des escaliers en plus c’est tout de même plus plaisant de voir les rue de Paris plutôt que les tunnels nauséabonds du métro et c’est le même prix, par contre 18 heures n’est pas forcément l’heure idéale pour circuler à Paris mais le couloir de bus est bien dégagé et nous arrivons rapidement. Nous avons le temps de prendre une salade composée achetée sur place (agrémentée de fromage de chèvre et de tomates, de figues de mon jardin ramassées au dernier moment ). Paris Nice, c’est le train de nuit historique Paris Vintimille remis au goût du jour récemment, cela va nous rappeler notre enfance quand nous partions en vacances. En seconde classe, les compartiments sont aménagés pour 6 personnes, il n’y a donc que 2 possibilités: rester allongé sur sa couchette ou debout dans le couloir extérieur en plus, c’est étroit et il est préférable de s’installer chacun son tour dans sa couchette. Le wagon où nous étions est très propre, tout repeint à neuf toilettes compris , chaque couchette est équipée d’un sac de couchage, d’un oreillers, d’un nécessaire de voyage (bouchon d’oreille et lingettes désinfectantes) et une bouteille d’eau. Nous voilà allongés pour une bonne nuit de 12 heure jusqu’à Nice, et on a vraiment super bien dormi, le pied!
La suite du voyage aurait était parfaite sans un retard de 30 minutes à l’arrivée du à un animal percuté lors du parcours (rassurez vous on ne s’est rendus compte de rien ). Notre correspondance, le TER pour Vintimille est encore à quai, on saute du train et on fonce pour se faire littéralement fermer les portes au nez et le voir démarrer sous nos yeux et pourtant nous étions les tous premiers passagers du Paris Nice à l’atteindre merci la SNCF! et pour couronner le tout, pour la SNCF le retard n’était que de 25 minutes donc aucune indemnisation. Bien sûr il y a un TER pour Vintimille toutes les heures, mais le temps d’y arriver notre train pour Milan était déjà parti nous obligeant à réorganiser toute la suite du voyage et acheter de nouveaux billets. Changement à Savone, à Milan puis à Venise Mestre , 2 changements supplémentaires par rapport au trajet initial, le petit retard de 30’ à Nice c’est amplifié à chaque fois jusqu’à Monfalcone où au lieu d’arriver à 19h , nous sommes arrivés à 22h30 juste avant la fermeture du bureau de Hertz où nous avons pu récupérer notre voiture de location (ouf! elle était pré payée et on en a besoin demain pour faire les courses). Mais l’aventure n’est pas finie, à cette heure, la Marina est fermée il fallait encore récupérer les clés d’accès cachées à notre attention par le responsable à l’arrière d’un pickup en stationnement (comme dans les films d’espionnage). Une fois les clés récupérés nous pouvons enfin retrouver notre Rêve à Deux qui avait été mis à l’eau la veille.
Moralité si vous voyagez en train à travers l’Europe avec des compagnies différentes soit vous prévoyez une marge de plusieurs heures pour chaque correspondance soit vous prenez vos billets sur place à chaque étape: sur internet c’est rapide et facile et c’est toujours moins cher que d’acheter un nouveau billet.




piscines aménagées le long de la mer

Le Bolla vin blanc pétillant vieilli dans des grottes sous la mer
La météo n’est pas très bonne ici le ciel est remplis de gros nuages et orage gronde , nous avons trois jours pour remettre le bateau en état de naviguer, de tout ranger et nettoyer à bord , faire les courses et visiter Trieste (heureusement sinon on aurait pas eu de photos pour illustrer cet article, n’ayant pas songé à en faire pendant le voyage en train) avant de prendre la mer. Tout çà à négocier entre les averses de pluie diluviennes, un vrai parcours du combattant! Finalement Samedi soir nous sommes prêts et Rêve à Deux en plus malgré la tempête qui fait rage la météo prévois des conditions favorables pour demain matin Dimanche 23/09/2023. Le mauvais temps s’est calmé dans la nuit et à 8 heures nous larguons les amarres et quittons le ponton. A 08:32 (heure de la pleine mer) nous sommes dans la partie la plus délicate du chenal: le virage en S devant Villaggio del Pescatore (la sortie de la rivière de Monfalcone) on serre un peu les fesses, toutes les alarmes de profondeur sonnent et le sondeur n’indique que 2,10m (soit notre tirant d’eau à pleine charge – heureusement c’est la profondeur sous la sonde ce qui nous donne un pied de pilote d’une trentaine de cm) tout se passe donc bien mais pas question d’essayer de sortir de Monfalcone à mi marée où à fortiori à basse mer ni même à marée haute par mer agitée… .
Le ciel est encore encombré de gros nuages noirs mais çà devrait s’arranger dans la journée et surtout le calme qui nous a permis de sortir du chenal en douceur est vite remplacé par un bon vent de Nord Est idéal pour sortir rapidement de ce cul de sac qu’est la baie de Trieste et longer la côte Croate.
Même si le bateau est très lourd avec le plein d’eau, de gaz oil et de nourriture il est propre comme un sous neuf et avance comme un bolide à 9 noeuds vers des latitudes, espérons le, plus clémentes.

Le beau temps est de retour nous sommes arrivés en Croatie
