Vendredi 11 Mars 2022, nous avons reçu le message de l’immigration nous confirmant que nos visas ont été approuvés et émis on se rend donc illico au Kantor Imigrasi (Bureau de l’immigration en indonésien). Bien sûr quand on arrive là bas, la fonctionnaire zélée qui c’était occupée de nous mercredi nous annonce que çà ne va pas être possible et qu’il va falloir revenir Lundi… Oui elle comprend bien que le message indique que les visas sont prêts mais il leur faut encore du temps pour imprimer les timbres, les coller dans nos passeport et les faire signer par le responsable ce qui va demander au moins 2 jours… Là je « pette un câble » et demande à la jeune fonctionnaire si elle se moque de nous et si elle se rend compte qu’on à fait le tout trajet depuis Sapoang (15 km) juste parce que leur message disait que nos visa étaient prêts. Cinq minutes plus tard, elle revient en arborant un grand sourire derrière son masque en nous tendant nos passeports dûment tamponnés et signés. Comme quoi, même en Asie çà vaut parfois le coup de s’énerver un peu.
Nous sommes vendredi et c’est le jour ou le marché qui se trouve juste à quelques rues de l’immigration est le mieux achalandé. C’est un immense marché ou on trouve vraiment de tout depuis des volailles vivantes, du poisson, des fruits et légumes mais aussi des fringues, des bijoux ou de l’électroménager. Nous pourrions y passer la journée mais on se contente de courses rapides car Ridwan du bureau de tourisme nous a appelé un peu plus tôt pour nous demander de passer à son bureau qui est juste l’autre côté du marché.
En arrivant au bureau du tourisme, c’est la surprise: nous sommes reçu par toute l’équipe et on nous remet une superbe maquette d’un sandeq le bateau traditionnel de la région dont ils ont envoyé l’original grandeur nature pour participer une première fois au rassemblement des vieux gréements de Brest 2012 (Ridwan était du voyage) puis à nouveau cette année pour l’édition 2022, et un petit sac de voyage. Nous sommes les premiers touristes étrangers cette année, ça mérite d’être célébré comme il se doit! nous sommes très touchés par cette attention. Mais bientôt l’appel de la prière retentis, Il est temps de prendre congé de Ridwan et son équipe. Pour nous c’est l’heure du déjeuner et nous finissons cette matinée dans un petit restaurant local.


Samedi était prévu jour d’excursion avec nos amis guides amateurs Syahida et Rival. Syahida n’étant finalement pas libre elle est remplacée au pied levé par Jul, le cousin de Rival. Aujourd’hui, aucun officiel ne demande à nous rencontrer, nous avons donc toute la journée devant nous pour aller voir les fameuses chutes d’eau en pleine montagne .

La route zigzague le long de la rivière. Au début elle est en bon état et les kilomètres défilent puis on commence la montée et l’état de la chaussée se dégrade franchement et malgré l’habilité de nos pilotes nos dos et nos postérieurs sont mis à rude épreuve mais çà vaut le coup de souffrir un peu:






nous en prenons plein les yeux de ces paysages grandioses. Rizières dans les vallées parfois même en terrasse, cacao sur les pentes et partout la forêt dense et luxuriante.
Au bout d’une heure et de nombreux arrêts photos on atteint une première chute, pour la découvrir il faut laisser les scooters à l’épicerie et continuer 10′ à pied sur un petit sentier.






Nous arrivons à la cascade ,Il fait chaud et l’eau m’attire comme un aimant. J’ai prévu le coup et j’ai apporté serviettes maillots et tee shirts pour se changer et c’est avec délice que nous piquons une tête dans cette eau délicieuse qui reste fraiche sans être froide.
En revenant de la cascade, nous nous arrêtons à la boutique pour acheter de quoi nous désaltérer. La dame qui nous accueille est philippine et parle très bien anglais
Revigorés par la baignade nous continuons notre excursion. Nos guides/pilotes on prévu de faire un circuit afin de ne pas repasser par la même route et de voir plus de paysages. Nous passons plusieurs cols. Nous traversons un pont suspendu en planche c’est assez impressionnant et nous nous arrêtons à une deuxième cascade aussi belle que la première mais nous résistons à la tentation de nous baigner car l’après-midi s’avance et on a encore pas mal de route à faire.







Les petits villages que nous traversons sont construits autours de leur église ou de leur mosquée et chrétiens et musulmans semble vivre en bonne intelligence.
C’est juste à l’entrée d’un de ces villages, où les habitants sont en train de bétonner la chaussée, que la moto de Jul tombe en panne: câble d’embrayage cassé. Bien sûr les gamins du village sont là pour assister au spectacle. Rival fonce chez un oncle qui n’habite pas très loin pour aller chercher des outils. Mais quand il revient, Jul à déjà réparer avec un calme et une dextérité étonnante. Il a récupéré un câble ailleurs sur sa machine, un nœud pour remplacer le sertissage cassé, repasser le câble au bon endroit et le tour est joué, c’est repartis!









La piste du retour est en très mauvais état et Domi commence à souffrir du dos, il demande à chaque instant à Jul de s’arrêter pour faire les parties les plus défoncées à pied. Le gué qui traverse la rivière est le dernier obstacle avant de retrouver la route principale.
Il est 18 heures quand nous arrivons à Sapoang fourbus mais absolument ravis de notre journée avec des images de ces paysages grandioses plein la tête. Un immense merci à Rival et Jul pour nous avoir fait découvrir ce petit morceau de leur si beau pays!
Il est temps d’aller retrouver notre Rêve à Deux. Tous les enfant sont sur la jetée pour la dernière baignade de la journée, les garçon d’un côté et les filles de l’autre, Hello Mister!


