Archives mensuelles : décembre 2021

Une année difficile pour tout le monde se termine, épidémie, vaccination et restrictions en tous genres. Mais on s’est adapté, on a pu continuer à naviguer et à voire de nouveaux horizons. Plus de 10 000 milles parcourus, 4 pays visités et des dizaines d’îles toutes plus paradisiaques les unes que les autres explorées et surtout des rencontres inoubliables et de nouveaux amis très chers. A vous tous, fidèles lecteurs ou nouveaux venus sur ce blog, nous vous souhaitons un joyeux Noël et une très très Bonne Année 2022

Un village heureux au cœur de la ville de Sorong

Les spécialistes informatiques de l’immigration auraient enfin résolu le « bug » qui affectait la saisie de nos passeports dans leur système. Nous avons rendez-vous mardi matin. A 09:00 nous remettons nos passeport à l’officier qui nous demande de patienter. Nous resterons sagement assis dans le hall climatisé toute la matinée sans que rien ne se passe mais finalement à 11:30 (1/2 heure avant la fermeture du bureau pour la pose déjeuner) le fonctionnaire réussi enfin à scanner tous les éléments de notre dossier et nous remet le bordereau pour payer les visas. Maintenant il nous faut aller à la banque qui se trouve en bas de la rue pour effectuer le paiement et revenir ici à la réouverture pour faire les fameux « biométriques » (photos et empreintes digitales). La démarche à la banque s’effectue en quelques minutes et juste à côté il y a un resto sympa avec un peu plus de choix et des plats plus évolués que la dernière fois mais bien sûr c’est beaucoup plus cher que le petit bouiboui du marché: cette fois on s’en tire pour l’équivalent de 9 Euros à deux! Mais il faut vous avouer qu’en plus des plats (4) on a pris chacun un smoothie d’avocat avec du chocolat (beurk) – en fait on avait demandé un jus de mangue sans sucre – sans doute un problème de traduction…

Il n’est pas midi quand nous ressortons du restaurant. Il nous reste encore une bonne heure à tuer avant de retourner chez Courteline version indonésienne informatisée. Nous ne sommes pas très loin du quartier que j’avais repéré lors d’un précédent passage en ogek dans le coin. Nous marchons le long de l’avenue Ahmad Yani (l’atère principale de Sorong) jusqu’au pont qui enjambe une rivière. L’avenue est bordée de trottoirs surélevés et de larges caniveaux remplis de déchets plastiques. Au vue des pluies torrentielles journalières on comprend facilement pourquoi: 1) ils sont si profonds, 2) pourquoi tant de plastique se retrouve à la mer. Mais si çà c’est l’avenue principale nous sommes un peu inquiets de ce que nous allons trouver dans ce quartier…

Prenez le temps de profiter de ces moments en cliquant sur les photos pour les visualiser une par une en plein écran

Mais non! au contraire, au bord de la rivière nous découvrons un village haut en couleurs, niché sur la rive et entouré d’une oasis de verdure. La mer est basse et la rivière se résume par endroit à des mares couleur café au lait où sont échouées les barques des pêcheurs qui vivent là. Il fait beau, c’est jour de lessive! Le linge suspendu aux balcons rajoute encore plus de couleur à cette ensemble déjà très bigarré en lui donnant un air à la fois joyeux et tranquille. A part quelques scooters, il n’y a pas beaucoup de passage sur la rue étroite qui longe la rivière. Elle porte d’ailleurs bien son nom: Lorong Obadiri (littéralement: le couloir Obadiri). Son étroitesse est renforcée par une digue d’un mètre vingt sensée protéger les habitations des crues que l’on devine fréquentes.

C’est les vacances de noël et les enfants ne sont pas à l’école. Ils sont tous là, jouant ensemble, libres de courir et de taper dans un ballon. En plus c’est facile, la plupart des maisons donnent directement dans la rue. Petits et grand nous accueillent avec des sourires radieux et comme toujours nous demandent de prendre des photos.

Ici on ne mendie pas , on ne trafique pas. Ce n’est sûrement pas un quartier riche, mais les habitants ont l’air heureux et semblent vivre convenablement en entretenant le peu qu’ils ont le mieux possible. Les maisons sont bien peintes, souvent même décorées avec goût, les balcons sont ornés de fleurs, les tôles des toitures ne sont pas trop rouillées et la rue est propre et manifestement balayée régulièrement.

Nous serions bien resté plus longtemps jouer avec les enfants ou essayer de parler avec les adultes malgré la barrière de la langue mais malheureusement il est déjà l’heure de retourner à l’immigration. Mais çà ne fait rien, pendant une heure, nous avons laissé derrière nous la grande ville, ses odeurs, son bruit et sa saleté pour nous retrouver hors du temps dans un quartier dont les habitants ont appris à gérer leur espace pour y vivre ensemble en harmonie.

De retour à l’immigration nous remettons notre justificatif de paiement. Peter, un navigateur solitaire britannique que nous avions rencontrés à Tampa Garam en Novembre est aussi là. Lui attend son visa qui aurait dû être près. Au bout de deux heures nous sommes appelés pour faire les photos et les empreintes. Ce sera tout pour aujourd’hui nous dit le fonctionnaire. Maintenant il faut 3 jours pour émettre nos visas et c’est là que la mauvaise nouvelle tombe: ils sont fermés pour noël Jeudi et Vendredi. Nous ne pourrons donc pas avoir nos passeports avant Mardi prochain et cerise aigre sur le gâteau déjà amer, comme ils détiennent nos passeport nous devons rester impérativement sur Sorong, pas question de partir sur Rajah Ampat ni même sur Batanta.

La perspective de passer Noël dans les eaux fangeuses du bassin de Tampa Garam au son du karaoké nous déprime très fortement. Temps pis on va partir quand même mais pour se conformer aux instructions de l’immigration on va essayer de trouver un endroit tranquille à proximité immédiate de Sorong… Course rapide à Saga pour la semaine et on saute dans un taxi jaune pour rentrer au bateau. Celui la est particulièrement délabré d’ailleurs il n’arrive pas jusqu’au bout. A la fin de la grande descente juste avant Tampa Garam on entend un grand crac! Debout sur les freins, le chauffeur arrive tant bien que mal à traverser la route et à s’immobiliser sur le bas côté: direction cassée…On fini à pied

Quelle journée!

Rires, moteur, lunettes, vaccins et visas

Nous n’avons pas encore reçu nos pièces mais l’importatrice Volvo Penta de Jakarta nous a informé Lundi (13/12/2021) qu’elle les avait enfin toutes et qu’elle allait pouvoir nous envoyer la facture et nous les expédier dès réception de notre paiement. Il va falloir donc encore attendre jusqu’à la fin de la semaine avant que Dominique puisse mettre le nez dans le moteur pour démonter et remplacer les pièces défectueuses. En attendant mes jeunes amies locales nous ont bien occupé.

Lendi ,Febby, Nita, Thia, Eno ont entrepris de m’apprendre une chanson dans leur langue , mais je ne suis pas très douée, et mes erreurs de prononciation déclenche leurs fou-rires.

On a aussi entrepris de nettoyer le bassin des déchets plastiques qu’amènent chaque marée. Muni d’une épuisette on fait le tour en annexe et on s’amuse beaucoup heureusement cette fois ci le port est relativement propre , nous avons quant même ramassé deux sacs pleins de sachets et bouteilles plastiques .

Le colis Volvo est finalement arrivé samedi au bureau, Wick nous l’apporte dimanche matin quand il vient avec Abnu le soudeur qui nous fabrique une nouvelle fixation de hale-bas pour ajuster son ébauche (en Indonésie, les gens dont la religion ne l’interdit pas, travaille le dimanche – Abnu est musulman) Tout en contrôlant d’un œil le travail sur le hale-bas, Domi ne perd pas de temps et commence le démontage. Le but est de remplacer la pompe de circulation du liquide de refroidissement, de nettoyer l’insert de l’échangeur de température et de changer le thermostat. Mais pour accéder à ces organes il faut auparavant démonter pas mal d’autres accessoires qui empêchent d’y accéder notamment les courroies, le filtre à air, le boitier relais électriques, le coude d’échappement et surtout l’alternateur supplémentaire qui est en plein dans le chemin pour sortir l’insert de l’échangeur. Evidemment l’axe d’articulation de ce foutu alternateur refuse obstinément de sortir. Domi est furieux et n’arrête pas de pester et râler mais il faudra bien faire avec, désolidarisé de ses câbles et de son tendeur il semble pouvoir s’écarter suffisamment d’un côté comme de l’autre pour ne pas gêner l’intervention. Bon il se fait tard et une nuit de sommeil calmera les esprits et tout ira mieux demain. Mais le lundi n’est pas beaucoup plus propice à la sérénité de notre chef mécanicien. Si la pompe ne pose pas de problème particulier pour être démontée, l’insert de l’échangeur est une autre paire de manches car bien sûr il est situé du côté le plus difficilement accessible du moteur, celui ou il n’y a aucune ouverture latérale. Tout doit donc se faire plié en quatre par dessus le bloc moteur en se contorsionnant pour essayer de voir où sont les vis et dans quel sens les tourner et quand on mesure 1,85m, qu’on est souple comme un verre de lampe et qu’il fait 32° sans aucune ventilation c’est pas du gâteau. Evidemment au moment crucial la clef tombe et va se perdre sous le moteur quand ce n’est pas l’écrou ou les lunettes. Inutile de vous dire que çà râle dur dur dans le fond du bateau surtout que la flasque arrière de l’échangeur refuse obstinément de se laisser démonter.

Le lendemain, nous sommes obligés d’aller en ville pour renouveler nos visas. Et oui çà fait déjà presque 2 mois que nous sommes en Indonésie! Nous avons loué une voiture avec chauffeur, il connait bien la ville et nous arrivons rapidement au bureau de l’immigration. Malheureusement, après avoir rempli tous les formulaires, le fonctionnaire nous dit qu’il faut que nous revenions un autre jour car le système ne marche pas. Nous profitons d’être en ville et d’avoir un chauffeur pour aller chez un opticien pour une nouvelle paire de lunette pour Domi, l’actuelle commençant à donner des signes de fatigue. Si vous avez besoin lunettes de vue, il est nettement plus facile de les faire en Indonésie qu’en France . Ici pas besoin de passer d’abord chez un oculiste pour obtenir une ordonnance. Le contrôle des yeux et de la vue est effectué directement dans le magasin qui dispose de tout l’équipement nécessaire et du personnel qualifié pour le faire et c’est compris dans le prix des lunettes. Nous avons dû passer en tout et pour tout une demi heure chez l’opticien et dans l’après midi on recevait un coup de téléphone nous informent que les deux paires de lunettes étaient prêtes. Deux? oui parce que vu le prix çà ne vaut vraiment pas le coup de s’en passer: on parle de quelques dizaine d’euros et pourtant, pour nous ici pas d’assurance ni de mutuelle on paye le prix fort! Vous me direz: oui mais en France elles sont sûrement de meilleure qualité. Rien n’est moins sûr et c’est peut être même l’inverse. La monture des lunettes qu’il avait fait faire aux Sables d’Olonne avant de partir s’est désagrégée au bout de six mois et le revêtement des verres a commencé à s’écailler. Remplacées sous garantie lors de notre retour en France fin 2019, elles ont fini de la même façon en à peine un an… Pour les indonésiennes, on vous tiendra au courant mais la première impression est bonne et le design très bien.

Retour au bateau Domi se remet au travail et, la pause ayant porté conseil, arrive à démonter l’insert de l’échangeur sans difficulté particulière et, fait extraordinaire, sans râler. L’astuce était de couper un morceau de 2 cm dans une clé Allen/BTR pour qu’elle puisse passer dans le peu d’espace disponible et pour pouvoir l’introduire dans une douille de clé à cliquet… ensuite, une fois les deux flasques ôtées ils suffisait d’intercaler une plaque entre la flasque arrière et l’extrémité de l’insert, remonter la flasque et serrer les 4 vis pour chasser l’insert vers l’avant. L’insert est sorti, plusieurs tubes sont obstrués par des débrits de plastique d’autres sont complètement entartrés. Il va falloir nettoyer tout celà.

Mercredi matin Domi téléphone à l’immigration qui confirme que leur système marche normalement. Cette fois-ci, pas le temps d’attendre de trouver un chauffeur nous partons donc en ogek (scooter) . Les deux pilotes qui nous ont pris en charge n’avait en fait qu’une très vague idée d’où pouvait se trouver le bureau de l’immigration. Ils sont un peu perdus et nous font faire le tour de la ville par des quartiers que nous n’avions pas encore vu, très typique, j’adore! Après quelques tergiversations, un arrêt sur un marché aux pétards (c’est bientôt noël) et quelques coups de téléphone (d’une seule main, même pas peur) ils nous déposent à bon port. Malheureusement pour nous il ne s’agissait pas d’une panne générale sur le système de l’immigration mais d’un blocage spécifique sur nos passeport… Ils nous rappellerons dès qu’ils auront résolu le problème. Tant qu’à être en ville de bonne heure pourquoi ne pas essayer de nous faire injecter notre troisième dose de vaccin contre le COVID (notre dernière injection date du mois de mai). Nous nous rendons d’abord à l’hôpital Pertamina qui est recommandé par les navigateurs. Nous somme bien accueillis. Ils nous disent qu’eux ne disposent que du vaccin SINOVAC mais que si nous allons à l’hôpital public à côté de l’aéroport, ils disposent du vaccin Moderna qui est plus compatible avec le Pfizer de nos premières injections. Et là le parcourt du combattant commence. Nous sillonnons la ville de long en large, visitant deux centres de vaccination et trois hôpitaux (dont un ouvert mais entièrement désert???) passons trois fois devant l’aéroport et deux fois au grand marché traditionnel mais sans succès. A chaque fois on nous dit la même chose allez là bas, eux ils ont du Moderna mais à chaque fois c’est du SINOVAC. Le dernier centre de vaccination est installé sur le trottoir devant l’aéroport, il est géré par la police et là, l’officier responsable est formel: vous ne trouverez pas autre chose que du SINOVAC dans toute la province de Papouasie Occidentale. Nous finissons par aller dans un petit resto près du marché où pour 1€20 boisson comprise nous mangeons chacun un plat copieux et savoureux. Notre périple urbain se termine par un passage chez l’opticien pour récupérer les lunettes et au super marché pour faire quelques courses. Nous rentrons au bateau vers seize heures, complétement cassés.

Pendant qu’il y en a un qui bosse d’autres font les guignols sur le bateau en face

Pourtant, pour Domi la journée n’est pas finie. Comme tout a été démonté et nettoyé il veut commencer à remonter. Vers 19 heures, tout est en place et la dernière vis serrée. Il ne reste plus qu’à remplir le circuit de refroidissement (on aura juste assez de liquide) et procéder aux essais. On tourne la clé de démarrage et le moteur démarre, l’eau s’écoule parfaitement par l’échappement, la pompe ne fait plus de bruit et le thermostat marche. Tout semble être rentré dans l’ordre! Il y a juste une bulle d’air dans le circuit qui une fois le moteur arrêté se purgera toute seule pendant la nuit. Une bonne chose de faite!

Entre temps Abnu a terminé la pièce pour remplacer la fixation du hale-bas sur le mât. Pour éviter le risque d’affaiblir le mât en y perçant de nouveaux trous ou en y appliquant un pièce inox, la nouvelle fixation est boulonnée sur le pied de mât et est isolée électriquement du mât par un joint plastique. Avec le moteur et le hale-bas réparés, nous sommes enfin à nouveau 100% opérationnels. Ils nous tarde de reprendre la mer et de retrouver les mouillages paradisiaques de Rajah Ampat.

Mais vendredi en milieu de journée, l’immigration a rappelé et ce n’est pas encourageant! Leur système n’accepte toujours pas nos passeports. Ils réessayerons lundi. Nous commençons à être inquiets. Nos visas expirent dans quelques jours et les vacances de Noël vont commencer aussi pour les services de l’immigration. Ils ont normalement besoin de 3 jours entre le moment où nos passeports sont enregistrés dans leur système et le moment ou on peut venir récupérer notre nouveau visa. Va-t-on devoir rester bloqué dans ce bassin pour les fêtes? Croisons les doigts et espérons que non!

C’est une manière très confortable de téléphoner à sa petite amie ( le marin de Gizmo)

En explorant la pointe de Kasuari (Sorong)

Cet après midi , Il ne fait pas trop chaud le ciel devrait rester couvert un temps idéal pour aller marcher un peu: on en a pas eu tellement l’occasion depuis que nous sommes en Indonésie. Nous décidons d’aller explorer la pointe de Kasuari, cette péninsule qui délimite l’extrémité Nord Est de la baie de Sorong à 5km de la marina.

Qui dit exploration dit tenue adéquate. Ce que Dominique traduit par chaussure de rando, chaussettes à rayures, pantacourt kaki, chapeau de brousse et bâton de marche. Comme il dit: tant qu’à passer pour des extraterrestres autant mettre le paquet! Il faut dire qu’étant les seuls occidentaux et les seuls individus de plus d’un mètre soixante, on ne passe pas inaperçu dans cet environnement typiquement Papou. Partout où nous passons, sommes salués par des « Hello Mister » de tout côté. Les gamins et même des adultes viennent spontanément vers nous et nous demandent de les prendre en photo ou de se prendre en photo avec nous. Nous nous plions bien volontiers au jeu.

Le seul moyen pour s’y rendre est la route principale en béton, étroite, truffée de nids de poules et bien sans aucun trottoir ou d’accotement sur lequel on puisse marcher facilement. Ajouter à çà un va et vient incessant de camions transportant des pierres et du gravier provenant d’une carrière à quelques kilomètres de là. Pas idéal pour la rando pédestre mais si on veut voir un peu du pays il faut bien y aller.

Heureusement en arrivant sur la pointe, nous pouvons quitter la route pour emprunter les ruelles tranquilles du village de Pantai. C’est une zone à très forte majorité Papou. Le village est très bien entretenu, les rues sont propres, bordées de fleurs, les cours sont bien balayées et les jardins ratissés, les plantes sont domestiquées dans des pots de fleurs pour les garder sous contrôle (sous ce climat le moindre bout de bois planté dans le sol se transforme rapidement en jungle) mais surtout il n’y a pas de déchets plastiques traînant partout contrairement ce qu’il se passe dans la plupart des quartiers des alentours de Sorong que nous avons pu voir jusqu’ici.

Au bout du chemin nous accédons une belle plage aménagées . C’est Panorama Beach. C’est jour de sortie pour les ados d’un lycée de la ville. Ils se sont installés pour l’après-midi. Piquenique, barbecue jeux de ballon et karaoké font partie du programme. Tout le monde à l’air de bien s’amuser

Nous sommes bien entendu tout de suite l’attraction (« Hello mister can you take a picture of us »- celles-ci parlaient un anglais acceptable) mais nous ne voulons pas les déranger trop longtemps alors qu’un match intense oppose leurs équipes sur le sable. Nous poussons jusqu’au bout de l’estacade est reprenons la route du retour pour être sûr de renter avant la nuit.

Sur la route du retour nous faisons un détour par un autre village papou construit tout au bord de la mer. L’endroit est aussi très propre sur l’aire de jeux construite pour les enfants, il y a même des poubelles de tri sélectif! Cà nous redonne un peu d’espoir: avec une bonne éducation et un minimum de discipline il est possible de vivre ensemble sans se laisser envahir par les déchets plastiques!

Partout nous sommes accueillis par le sourire radieux des habitants. La joie de vivre des enfants et leur bonheur de se faire photographier fait plaisir à voir.

Un peu plus loin, juste devant l’entrèe d’un « resort » nous croisons un conducteur d’ozek (scooter) que nous connaissons bien (voir ici) et qui pilote très prudemment (ce n’est pas le cas de tous) du coup, plutôt que de rentrer à pied, nous le laissons nous ramener à la marina chacun à notre tour.