Avant de reprendre la mer pour les îles du pacifique demain je mets quelques photos du marché Angelmo de Puerto Montt où nous nous sommes ravitaillés en frais .
Archives mensuelles : mars 2019
(3) Randonnée dans la région des lacs (au nord de Puerto Montt)et exploration des volcans
Le 2 mars :
Nous allons au volcan Casablanca et tout particulièrement le cratère Raihuen avant de reprendre la route vers Puerto Montt.
C’est la première fois que l’on se retrouve ainsi dans un cratère
Ne vous inquiétez pas : ce ne sont pas des fumerolles qui se dégagent du volcan (bien qu’il soit toujours actif) c’est tout simplement l’humidité dû à la pluie de la nuit qui s’évapore quand le soleil chauffe les cendres noires.
Plein de petites fleures au sol
Nous y voilà (voyage au centre de la terre) !
Sinistre non !!! Encore en activité celui là
redescente vers la civilisation.
Il est temps de trouver un abri pour la nuit et c’est sur le bord du lac de Puyehue que nous trouvons une grande cabanas, moderne et proprette, libre .
ça en fait un boucan ces oiseaux là !
Il est temps de se rentrer , le soir tombe sur le lac.
Le 3 mars :Temps maussade sur la rivière blanche.
Il est temps de rentrer et de retrouver Rêve à Deux. Sur le chemin du retour, nous prenons deux auto –stoppeurs, Monique et Sébastien qui rentrent à Santiago, fin aussi de leur vacances dans les parcs, demain c’est la rentrée des classes.
Route Australe , passage sur le férry
Le seul regret de notre escapade terrestre : nous n’avons pas vu de Pudù… A vous de chercher ce qu’est un Pudù !
(2)Randonnée dans la région des lacs (au nord de Puerto Montt)et exploration des volcans
28 février : Aujourd’hui nous allons un peu plus au nord vers le parc national de Puyehue et ces eaux thermales chaudes. Mais l’endroit est très prisé par les touristes la plupart des hébergements sont pleins, finalement nous trouvons un gite une masarde refuge au dessus d’un restaurant .
Il nous reste quand même assez de temps pour aller aux thermes nous détendre dans les piscines d’une source chaude avant le repas du soir .
Le bassin est très peu profond mais très chaud, l’eau est renouvelée en permanence par la source.
Le vin est excellent et l’entrecôte tendre et gouteuse à souhait en plus elle est de taille ! Comme d’habitude (voir l’escale de Jechica) on a le restaurant pour nous tout seuls c’est çà les célébrités et pourtant on était venu incognito!
1 mars :
En fait notre resto refuge est aussi une grande ferme qui propose aussi des excursions à cheval. Non ce n’est pas une blague et nous voilà à cheval pour aller regrouper les vaches le travail e de ce matin est de séparer les veaux mâles et leur méres du reste du troupeau pour les mettre dans un autre champ puis de pousser toutes les vaches adultes sans veau vers le corral . Nous voilà transformé en gaucho il nous manque plus que le béret . On c’est amusé comme des fous et on à fini la matinée par une promenade, toujours à cheval dans la montagne, jusqu’à une belle cascade.
La cow girl en plein travail.
Nous repartons l’après midi pour l’est du parc de Puyehue pas très loin de la frontière « Internationale» (sans doute pour éviter d’écrire Argentine qui n’est pas le pays préféré des chiliens) qui ont des cabañas à louer , on ne peut tout de même pas aller au resto tous les jours …
Et pour finir cette journée bien commencée, marche en forêt en longeant la rivière jusqu’à des chutes magnifiques.
Des fuchsias les mêmes que chez nous !
On retrouve la forêt primaire grâce aux sentiers aménagés pour les promenades
Coucou je suis là !
Et encore une cascade !
Il n’en peut plus , c’est trop beau
Fait un sourire tu es sur la photo !
Les araignées d’ici n’ont pas le même sens de la géométrie que celles de chez nous .
Non on ne les a pas trempées dans du sirop !
Bon j’arrête là !mais il y en a plein d’autres !
Non,non je ne vois pas de poissons !
Cinq minutes plus tard, le ciel était entièrement couvert, dommage pour les sympathiques touristes belges qui nous suivaient… au fond c’est le volcan Puyehue.
Quant même ils ont la taille, les arbres, ici !
(1)Randonnée dans la région des lacs (au nord de Puerto Montt)et exploration des volcans
Mardi 26 février 2019 :
Rêve à Deux est sorti de l’eau depuis le 21 février. L’élévateur était un peu petit pour Rêve à Deux nous avons dû démonter l’éolienne et le pataras. Il ne restait que quelques centimètre entre le mât de l’éolienne et le portique de l’élévateur mais c’est passé. Le but de cette mise à terre est de refaire les joints et les roulement du sail drive pour essayer d’éliminer enfin les vibrations et les fuites qui nous empêchent d’utiliser le moteur sauf à très faible régime. Nous en profitons aussi pour nettoyer la coque qui était d’ailleurs encore assez propre après 8 mois dans l ‘eau et comme le Copper Coat est efficace pour plusieurs années nous n’aurons pas à refaire de peinture çà change la vie du l’équipage qui carène. Nous en avons aussi profité pour commencer les courses pour la traversé vers les îles du pacifique (on emporte 2 à 3 mois de vivre). Après le weekend tous nos petits travaux étaient terminés et nous aurions pu remettre à l’eau mais les prèvision météo sur le Pacifique n’étaient pas très favorables avant une bonne semaine. Le bateau étant bien en sécurité et sous bonne garde sur le chantier, nous en avons donc profité pour se prendre une petite semaine de vacances et visiter la région des lacs qui se situe entre Puerto Montt au sud, Valvidia au nord et la frontière Argentine à l’est. Nous aurions aimer aller voir le désert de Atacama ou les hauts plateaux des Andes Péruviennes mais c’est beaucoup trop loin en voiture et les vols étaient chers.
Nous louons donc une petite voiture et prenons la route le 26 février au matin pour Perto Varas et le lac Llanquihue.
Le selfie obligatoire des touristes au bord du lac. Derrière c’est le volcan Osorno
La muse du lac : sautez vous dans les bras !
Nous recherchons tout de suite un logement pour le soir et l’office de tourisme e Porto Varas nous propose une cabañas au kilomètre 26 de la route volcan, au flanc d’une colline bien à l’écart de la route.
Cabañas Anulen : petite maison en bois pour loger 5 voir 6 personnes, pas très cher et avec la cuisine aménagée.
Celle-ci et avec jacuzzi au feu de bois, je rappelle que le poêle se trouve à l’intérieur du Jacuzzi.
Vue sur le volcan Osorno et le lac.
Un voisin un peu bourru (mais qui n’a pas craché Capitaine Haddock)
Le mercredi 27, Le temps est superbe ce matin c’est le moment idéal pour grimper au volcan.
Une petite route serpente dans les bois avant d’arriver aux téléphériques
C’est une piste de vélo cross l’été et une piste de ski l’hiver
On peut monter plus haut avec un guide jusqu’à son sommet
Mais il y en a même qui y sont resté !c’est quant même beau la montagne non !
Un petit cratère
L’après midi nous redescendons et prenons la piste qui longe la rivière et abouti au lac Todos Los Santos à Petrohué ou nous faisons une bonne marche dans la forêt et retour par la plage de galets qui borde le lac.
La rivière est d’une couleur du beau turquoise au vert d’eau , magnifique !
Le vol du caracara
Le même en pleine réflexion devant la rivière Pétrohué
8 km à pied çà use çà use …on est parti pour deux heures de ballade.
(4)Golf de Penas à Puerto Montt
Samedi 10 février2019 :
Melinka
Nous profitons du courant favorable de la marée descendante pour traverser le petit bras de l’océan Pacifique qui nous sépare de la grande île de Chiloé. Le temps est magnifique et la météo est parfaite pour cette traversée . La mer à cet endroit là peut-être très mauvaise mais aujourd’hui elle nous offre une fois encore une mer calme plate avec un peu de vent portant. C’est arrivée de l’autre côté que cela se corse . Le vent monte et la houle du large poussée par le vent de sud ouest se heurte au courant de la marée formant un clapot court et abrupte qui déferle en arrivant sur les fonds plus faibles des abords de l’île. Nous pensions mouiller dans une des caletas du canal San Pedro mais avec ses déferlantes, et l’approche ne nous plait pas du tout et paraît même un peu risquée.
Petit manoir au dessus de l’estéro
Mais se n’est pas grave nous avons traversé vite et il est encore tôt nous allons plus loin chercher notre bonheur. Le guide n’indiquant pas grand chose de bien pour Quellon c’est finalement sur l’estero Huilad que se porte notre choix. Nous y arrivons juste avant la tombée de la nuit. Plutôt impressionnante cette entrée, étroite un falaise et une plage bordée de grands arbre d’un côté, une dune de sable et de galets avec un petit phare de l’autre, le courant de la marée descendante contre nous (encore une fois heureusement nous sommes en mortes eaux) , mais une fois à l’intérieur c’est un havre de paix de toute beauté . Nous mouillons dans 15 mètres d’eau au milieu des grèbes.
Estero Huilad S43°04’30-W 73°30’65
Petites grèves préférés de l’équipage.
cygnes blancs à cou noirs.
Dimanche 11 février 2019:
Nous ne voulons pas mettre la grand-voile pour cette petite navigation au portant, 10 miles seulement . Sous foc seul nous empruntons le canal Queiten pour atteindre l’estéro Pailad : sans doute le plus beau mouillage de l’île de Chiloé .. C’est une entrée étroite qui au bout d’environ un mile, nous transporte en pleine campagne suisse, vaches et verts pâturages compris.
Quel contraste avec les paysages sauvages et désolés auquel nous étions habitués. Nous mouillons juste devant l’église. Etrange village : juste une église, un cimetière et une école, je ne sais pas ou habite les paroissiens mais il n’y a pas de maison, par contre à l’entrée de l’estero nous avons aperçu de très belles maisons.
Estero Pailad S 42°51’80-W 73°35’40
Il est midi , nous déjeunons rapidement et descendons à terre pour explorer le coin et notamment de grimper la route « monte au ciel » pour découvrir le panorama de cet aber . Juste sur le côté de l’église il y a un robinet pas d’eau bénite mais presque et nous pouvons remplir nos jerricans les cuves du bateau etant à sec. Dans cet endroit paisible nous passons une excellente nuit sans aucun bruit . Même l’éolienne n’a pas enregistré de brise pouvant la faire tourner.
Lundi 12 février 2019:
Nous voulons visiter Castro la plus importante ville de Chiloé ( elle est réputée pour avoir conservé ses maisons sur pilotis lors du dernier tsunami . Pour aller à Castro nous avons deux solutions , la première est d’y aller en bateau en remontant tout le canal mais il est un cul de sac il faudra donc revenir avec la perspective de faire l’aller et le retour au moteur La deuxième est de nous arrêter à Quinched ou il y a une petite marina et aller jusqu’à Castro en voiture comme l’avaient fait Robert et Armelle . Nous optons pour cette dernière solution ce qui nous permettra de plus de remplir nos réservoir d’eau, prendre une douche et faire peut-être une lessive.Marina Quinched (centre nautique de Chiloé)S 42°34’69-W 73°45’23
L’endroit est assez joli mais pas du tout protégé des vent de secteur sud qui soulève rapidement un clapot désagréable, çà ne fait rien la météo n’annonce que du vent très faible pour la nuit et la journée du lendemain. Après une bonne douche chaude, nous squattons la machine à laver qui fonctionnera que pour nous : 4 lessives dans la soirée . la brise du soir nous sèche tout cela en un rien de temps .
mercredi 13 février 2019:
Branle bas de combat : nous partons pour Castro (15km) . Il est 10 h 30 et nous y allons en taxi (très bon marché ici). Castro est une ville touristique qui mérite d’être vu avec son petit marché artisanal, sa cathédrale , son marché couvert sur les hauteur de la ville. et surtout, ses palafitos (maisons sur pilotis). A l’origine c’était les familles les plus pauvres qui y habitaient, dans la plupart des villes de la régions elles ont été détruites par les dernier tsunamis mais à Castro elles n’ont pas souffert et depuis, elles ont été restaurées et converties en hôtel ou autre. Le midi on s’offrira un déjeuner au resto mais les prix sont à peu près identiques à l’Europe .
Jeudi 14 février2019:
Sous une brume de beau temps nous reprenons notre route vers le nord . Nous faisons des sauts de puces. Nous profitons au maximum de ce temps magnifique et de l’avance que nous avons prise pour flâner avant d’aller à Puerto Montt ou il faudra mettre au sec et entreprendre le carénage et la réparation de l’inverseur.
clin d’œil pour François mais aussi pour Fanny et Alain.
30 miles aujourd’hui pour arriver à Quemchi. Nous en ferons la plus grande parties sous spi léger dans une gentille brise de sud.
Puerto Quemchi S 42°08’80- W 73°28’50
Toujours le beau temps , pas trop de vent mais ça va pas mal à la voile , sans être trop pressé nous arrivons en début d’après midi . Nous ancrons de l’autre côté de ma baie en face de la ville à côté d’une petite chapelle entre des parcs et la terre.
Nous avons le temps de nous baigner (25°C dehors, eau à 18,5°C) et d’aller à la pêche aux moules et aux coques sur la grève. ( nous les mangerons que demain afin de les faire dégorger ).
On peut manger les coquillages , la marée rouge ne monte pas jusqu’à l’île de Chiloé.
Le soir nous admirons un couché de soleil de toute beauté dont les couleurs changent doucement de l’orange au violet. Avec le couché du soleil, me vent se calme complètement et nous écoutons les bruits de la campagne : les chiens qui se répondent en aboyant , des coqs (le soir, c’est étonnant) , des vaches mais aussi des oiseaux autour qui nous font un concert infernal. C’est le premier endroit ou nous voyons une colonie de canard vapeur de plusieurs dizaines d’individus, dans tous les endroits ou nous sommes passés auparavant il n’y avait qu’un seul couple rarement deux.
refus de priorité à droite! collision de canards vapeur!
Vendredi 15 février 2019:
assiette de saumon gravlax au quinoa
A la sortie , Domi repère notre premier pélican (il l’avait pris pour le ptérodactyle d’Adèle Blanc-sec), c’est aussi le moment que nos amis les canards vapeur choisissent pour faire leur show et nous montrer de quoi ils sont capable à la nage. Sans doute nous font-ils leurs adieux, je ne pense pas que nous en voyons plus au nord.envol de cormorans
Les derniers miles se feront au moteur, Eole aujourd’hui fait grève, heureusement la mer est d’huile et le courant quasi nul .
Adieu Chiloé , nous traversons le golfe d’Ancud notre destination est l’île Puluqui dernière étape avant Puerto Montt. Pas facile de trouver une petite place pour ancrer parmi tous ses parcs à moules et à saumons. Sur la base de ce que nous avions pu lire dans le guide nous avions choisi l’Estero Chope mais les filières à moules semble barrer complètement le passage et ne pas laisser la moindre place pour mouiller, ou est-ce nous qui n’avons pas osé aller voir jusqu’au bout? Peu importe, après un instant de panique (la nuit tombe dans moins d’une heure) et une délibération houleuse, nous nous rabattons sur l’estero Machilad qui n’est pas mentionné dans aucun de nos guides mais semble bien protégé. De toutes façon il n’y a pas de catastrophe météo annoncée . Bonne nouvelle il semble il y avoir suffisamment de place pour mouiller derrière les parcs a moule qui barrent l’entrée. Heureusement le bac nous montre le chemin et il y a encore assez d’eau sur le côté pour passer contrairement à ce que montrait la carte. Nous mouillons dans 17 mètres d’eau (et nous sommes à marée basse !) mais avec toute la chaîne (75m) et le petit coefficient ça devrait passer.
Samedi 16 février 2019:
C’est sur une mer d’huile et sous un ciel un peu maussade que nous rejoignons Puerto Montt. Le timing est parfait. Les pièces commandées chez Volvo en Europe pour la réparation de l’inverseur sont déjà arrivées à Santiago et devrait être livrées ici mercredi. Il nous faut mettre à sec, faire le grand nettoyage de la carène et de l’intérieur , les courses, la lessive et j’en passe, bref, préparer Rêve à Deux pour le Pacifique.
l’accueil à Puerto Montt
Nous avons parcouru 10 000 miles (18 500 km) depuis notre départ des sables en juillet dernier. Après celles du Brésil, de l’Uruguay et des Malouines, la page de la Patagonie se referme, chargée de paysages sauvages et grandioses, d’émotions, d’efforts et de bonheurs, une nouvelle page va s’ouvrir, vierge…
(3) Golf de Penas à Puerto Montt
jeudi 7 février 2019 :
Le temps est idéal : un magnifique ciel bleu sans nuages, 10 à 12 nœuds de vent de nord. Nous nous régalons de cette journée d’été .
Nous avons décidés, une fois n’est pas coutume, de prendre du bon temps et de profiter de ces conditions estivales pour aller à l’île de Jechica. Jechica est une île privée sur laquelle un millionnaire chilien à aménagé une petite marina et une réserve naturelle avec des chemins de randonnée. C’est un havre de paix. La marina est blottie tout au fond d’un fjord qui pénètre jusqu’au milieu de l’île. En fait c’est plutôt un hôtel de luxe acceptant les bateaux de passage en leur offrant hospitalité et restauration dans un cadre idyllique. Tout a été pensé et aménagé, pour que ce soit agréable à vivre, plaisant aux yeux et totalement en osmose avec la nature environnante. Pour notre première vrai douche chaude de puis le 23 décembre nous sommes gâtés : Les douches sont de véritable salles de bain en marbre dans un confortable chalet en bois décoré avec gout et sans ostentation. Inutile de vous dire qu’on y passe un bon moment. Le soir nous réservons une table au resto, le serveur vient prendre notre commande au bateau. En fait nous sommes les seuls clients ce soir. Nous sommes servi comme des rois avec un serveur et un chef de cuisine pour nous tout seul Et quel repas !
ça c’est servi avec l’apéro!
île Jechica Marina y Refugio S44°25’13-W 73°51’58
vendredi 8 février 2019:
Ils ont tout prévu même l’escalier pour descendre du bateau.
Nous nous préparons pour une grande ballade dans l’île , nous mettons les bottes , nous savons que dans ces contrées les bottes sont obligatoires même si le soleil nous fait l’honneur d’être des nôtres , le sol y est toujours gorgé d’eau . Pour la première fois nous pourrons pénétrer dans la forêt primaire. Le propriétaire des lieux à mis des années à aménager le sentier. C’est d’abord un tunnel de verdure qui longe la grève sans que nous puissions la voir tellement la végétation est dense , ensuite nous longeons une plage de galets, ou l’on peut voire une petite maison en bois recouverte d’herbes et de feuillages, habitat traditionnel des indiens de Patagonie. Nous continuons vers le lac et traversons l’île toujours par ce petit chemin qui serpente tantôt à découvert quand il traverse les tourbière tantôt taillé à travers la forêt. Pour éviter l’érosion et les détériorations, le sol sous nos pieds à été recouvert de rondins ou de planches grossièrement taillées. La seule ombre au tableau ce sont les mouches plates et les gros bourdons qui nous attaquent en masses bourdonnantes dés que nous sortons de l’abri.
La mousse colonise le moindre espace.
Le retour se fait par le même chemin mais c’est quant même très chouette et c’est une expérience fantastique de pouvoir enfin découvrir cette forêt de l’intérieur.
La soirée nous la réservons pour le tinaja le bain chaud traditionnel de Patagonie, c’est une sorte de jacuzzi sans les bulles, c’est en fait un demi tonneau cerclé à l’intérieur duquel un poêle à bois est installé pour chauffer l’eau directement. L’eau de l’île est de couleur brun rouge assez sombre à cause de la tourbe qui compose le sous-sol, c’est assez impressionnant d’y pénétrer. Mais elle si bonne que c’est sans difficulté que nous nous coulons à l’intérieur et savourons une bonne heure de détente et de relaxation bien venue après la marche de la journée (on était plus habitués). Nous sommes face à la baie et pouvons apercevoir trois bateaux charter qui arrivent lentement dans la baie, ce soir nous ne serons pas seul au restaurant. Comme il font les choses bien ils nous installe à l’étage pour prendre l’apéritif ainsi nous pouvons être tranquille et profiter pleinement de l’endroit. Du balcon on a une vue magnifique sur le fjord et au loin on aperçoit le volcan Corcovado dont le sommet enneigé resplendit dans les lueurs du soleil couchant.
essayé c’est adopté!
Vendredi 9 février 2019:
Il faut penser à repartir et quitter cet endroit idyllique et nous profitons de la marée descendante pour rejoindre le canal Perrez Norte qui serpente à travers l’archipel des Chonos, terrain de jeu rêvé car les mouillages y sont nombreux, la nature superbe et les conditions plus clémentes que plus au sud. Le temps est parfait, nous adorons glisser sur l’eau, j’ai mis mon chapeau et Domi sa casquette , en short et lunette de soleil et j’admire le paysage assis à l’arrière du bateau rectifiant de temps en temps le pilote . Dans ces chenaux, il faut toujours que l’un de nous soit en veille, surtout que par ici avec les élevages de saumon, il y a un peu de trafic. L’autre par contre peut bricoler à l’intérieur.
Puerto Melinka est devant nous mais nous ne voulons pas y aller car l’abri n’est pas bon et en plus il faudrait visiter l’armada pour faire le Zarpe (ils sont certes sympathiques mais quand on peut éviter la paperasse) . Nous nous arrêterons donc juste avant à la Caleta Momia juste l’île Clotilde et l’île Frésia. Nous amarrons pour peut-être la dernière fois avant longtemps avec des bouts à terre . Les marées par ici deviennent plus importantes le marnages atteint déjà plus de 2 mètres (contre quelques dizaines de cm dans le sud) et pourtant nous sommes en mortes eaux.
Caleta Momia entre l’île Clotilde et île Frésia