Paros: Naoussa

Le ciel est nuageux mais le vent prévu n’est pas encore au rendez-vous. Les eaux calmes et transparentes de la baie sont un vrai miroir. Nous avons encore une bonne journée devant nous avant que le temps ne se gâte vraiment. C’est l’occasion d’aller visiter Naoussas.

Du fond de notre anse de Plastiras on peut assez facilement débarquer au petit ponton du club de sports nautiques mais le village est à 4 km de l’autre côté. La bonne nouvelle est que la route qui fait le tour de la baie est praticable en trottinette (chose rare dans les îles) un bon moyen de gagner du temps en économisant nos vieilles jambes.

Naoussas est une vieille ville charmante et surprenante. Comme tous les vieux villages de ces îles, c’est un dédales de ruelles étroites serpentant entre des maisons blanches et bleues avec une chapelle à tous les coins de rue.

Mais à la différence de la plupart des villages des Cyclades, perchés à flanc de coteau ou au sommet de la plus haute colline, Naoussas, pourtant aussi entourée de collines à la pente assez raide, s’est construit sur un terrain pratiquement plat avec une seule butte peu élevée ou trône l’église principale du village.

Le vieux port de pêche, protégé par sa digue ou l’on peut encore voir les ruines d’un vieux fort vénitien est adorable.

Il n’y a plus de touristes mais les restos sont encore ouverts, on en profite pour se faire un bon repas thon frit salade grecque. On termine la ballade par un passage au supermarché AB pour remplir le frigo.

Nous rentrons au bateau bien fatigué de cette journée. Les fichiers météo du soir nous indique que le coup de vent se décale encore d’un jour : on pourra encore se balader demain.