


L’idée est d’aller déposer nos bagages à l’hôtel avant de partir explorer la ville. Notre hôtel est en ville mais tout près d’ici, la réception m’a envoyé un plan qui s’ouvre tout seul dans Google map. 6’ super on y va ! Nous enfilons ruelles après ruelles, franchissons des ponts et traversons des campos en vérifiant à chaque fois l’itinéraire sur le téléphone. 20’ plus tard glouglou indique encore 17’? là y a un bug. Anne prend le téléphone. Oups … glouglou c’est recalé tout seul (??? ou mon doigt à glissé là ou il ne fallait pas ?) on se retrouve au Campo de Cassiano proche du Rialto : on a traversé la moitié de la ville pour rien maudit glouglou! Retour en arrière ! Heureusement l’atmosphère de ces rues fait partie des charmes de Venise…






On dépose les bagages, retournons vers là gare Santa Lucia (qui est bien à 6’ de l’hôtel) et prenons le Vaporetto sur tout le Grand Canal jusqu’à L’Accademia.











Déjeuner rapide mais agréable dans un resto de la place Santo Stefano juste à côté du palais Franchetti puis on retraverse le Ponte del Accademia pour aller visiter la collection Peggy Guggenheim.
(diaporama 42 vue de tableaux de peintres)
Le musée offre toujours une émotion aussi intense aux amateurs d’art modernes que nous sommes (ce n’est pas notre première visite:)), être accueilli entre un Picasso et un Kandinsky dés qu’on pousse la porte d’entrée c’est tout de même quelque chose. Nous découvrons aussi des artistes que nous ne connaissions pas comme Pegeen Vail. Mais certaines des pièces les plus fameuses de grands artistes du début de XXéme siècle ont été remplacée par des œuvres à nos yeux un peu moins interessantes.





















L’exposition temporaire Marcel Duchamp, en essayant de trop expliquer la démarche du peintre à travers de long textes passe un peu à côté de la beauté de ses œuvres. Nous avions contemplé la possibilité de continuer par la collection Pinault un peu plus loin sur l’île à la pointe de la Douane mais il semblerait qu’elle soit temporairement fermée. On attrape donc le Vaporetto pour aller flâner un peu sur la place Saint Marc et vers le pont des Soupirs.






















De là on reprend un autre Vaporetto pour faire le tour de la ville. Avec les aventures de ce matin on en a un peu plein les pattes et vu qu’on a pris des tickets à la journée on aurait tors de s’en priver.














On passe entre Giudecca et Venise proprement dite, puis la zone portuaire, la gare et retour sur le Grand Canal puis les extérieurs du côté de l’hôpital et de l’arsenal on arrive au Lido ou on change de bateau pour un nouveau passage place St Marc avant de rentrer. Stop au supermarché pour acheter des provisions pour demain çà va être chargé, on aura pas le temps de s’arrêter pour manger.















La journée se termine par un excellent repas dans un petit resto au bord d’un canal, nous sommes samedi soir et malgré la saison les restos sont très fréquentés.



Notre chambre est dans un ancien palais entourée d’un jardin au bord du canal, typique, calme et confortable heureusement qu’on a eu le tarif « black friday + la réduction Genius chez Booking. sinon c’était carrément hors budget…













Ah oui ! On allait oublier, on nous avait mis en garde contre les pickpockets à notre arrivée à Venise. Et bien ce n’est pas du bidon, ils sont bien là : j’ai eu affaire à deux d’entre eux. J’ai (j’avais) la mauvaise habitude de ranger dans la poche cargo de mon pantalon fermée par un bouton. Chaque fois les circonstances étaient les même je montais les marches d’un pont en m’appuyant sur le parapet quand je sens quelque chose se passer au niveau de la poche. Mais Papy à encore de bons réflexes : la première fois le voleur à pris un coup sur la main avec mon bâton de marche (ah les vieux!) l’autre fois je lui ai saisi le poignet. Dans les deux cas le portefeuille était encore dans la poche mais le bouton avait déjà été défait. A chaque fois il s’agissait d’homme de type européen entre 30 et 40 ans qui se sont évanouis dans la foule en bafouillant des excuses (sorry sir ! Sorry!). Désormais je mes mon portefeuille ailleurs mais je vous dirait pas où.


















Dimanche 6/11/2023 08:30 après une ascension du ponte degli Scalzi avec les bagages et un peu d’attente en gare (vu l’expérience de la veille on avait pris une bonne marge en cas de nouveau « bug orientationnaire », nous sommes dans notre Frecciarossa (la Flèche Rouge le TGV Italien) directe pour Turin. Légère inquiétude quand le train ralenti presque au pas pendant un long moment et que le système de bord nous informe que suite à des travaux sur la voix le train emprunte une déviation mais le contrôleur nous rassure : ce retard apparent est planifié et prévu lors de l’achat du billet : le train arrivera bien à l’heure et c’est effectivement le cas : bravo Trenitalia, la SNCF ferait bien d’en prendre de la graine.




A Turin nous avons une bonne heure pour attraper notre blabla bus. Bus ? Pourquoi ne pas continuer en train ? Parce que depuis les éboulements de cet été dans la Maurienne les réparations sur les voies ne sont pas encore terminées donc pas de liaison ferroviaire France Italie mais par la route çà passe. Et puis on est multimodaux ou on ne l’est pas ! Nous traversons des Alpes dont seuls les plus hauts sommets sont enneigés et vers 19:30 nous sommes à Lyon Perrache. Tramway puis métro jusqu’à la Part Dieu, dîner copieux dans un resto Japonais et une bonne nuit de sommeil à l’Ibis du coin et nous sommes près pour la dernière phase de ce « retour à la base » un peu spécial : Intercité jusqu’à St Pierre des corps qui s’enchaîne tip-top avec la navette jusqu’à Tours. Attente un bonne heure à ce qui ne s’appelle plus le Buffet de la Gare et on prend notre bus pour Ligueil ou notre Ami Michel nous attend avec sa voiture pour nous conduire sur les derniers 10 km qui nous séparent de la maison.




Voilà, cette saison est terminée. En attendant de repartir à la fin de l’hiver, on va essayer de publier quelques articles techniques (météo?) ou culinaires. Stay tuned !










































