OLIVÉRI

L’endroit est très particulier : falaises abruptes surmontées d’un monastère, mais surtout la pointe est prolongée d’un immense banc de sable faisant office de digue et protégeant la baie de la houle du large mais par dessus lequel on aperçoit Vulcano et Lipari les plus proches îles Eoliennes. Abri parfait pour le vent et la houle prévus à condition toutefois qu’ils ne mettent pas trop de Nord dans leur Ouest. Nous sommes rejoints un peu plus tard par Muscat, le catamaran Australien de Nils et Maïté. Avec qui nous prenons un verre le lendemain soir.

Mardi il pleut presque toute la journée. Nous en profitons pour étudier la suite du parcours : Sardaigne ou côte continentale Italienne, le choix ne sera pas simple et dépendra essentiellement de scénarios météos sur la prochaine semaine.

Mercredi matin le vent ne souffle pas trop fort, on en profite pour aller à terre. Le banc de sable, les dunes et les lagunes qui le précèdent, sont un parc naturel que nous explorons de long en large. Puis nous allons « en ville » qui est un bien grand mot pour cette toute petite station balnéaire ou 90 % des constructions font fermées, les seuls habitants que nous voyons sont les maçons, jardiniers et autres artisans effectuant l’entretient hivernal des villas. Il y a tout de même un supermarché bien achalandé ouvert.

Jeudi nous continuons à décortiquer les fichier gribs et à faire tourner les routages. L’option sarde semble de plus en plus compromise à cours terme : Le Mistral venant tout droit de Marseille va encore prévaloir générant trop de vent de face dans les prochains jours et trop peu par la suite. La côte italienne au Sud de Salerne serait plus facilement accessible mais la houle créé par ces quelques jours de vent d’Ouest risque de rendre les mouillages très inconfortables. Le choix du « où et quand » partir ne va pas être une décision facile

Affaire à suivre…