




On a tout de suite flashés sur cette région : le relief de collines tourmentées en arrière plan, la côte découpées de baie aux eaux tellement limpides et plages de sables blancs, rochers arrondis par l’usure du temps et falaises vertigineuses. En plus cette côte de rêve présente un énorme avantage c’est qu’elle regorge d’excellents mouillages avec des fonds de sable de très bonne tenue et en cherchant un peu ou trouve facilement un ancrage sûr quelque soit la direction du vent surtout que la saison estivale n’étant pas encore commencée il y a de la place partout. Si on en croit les comptes rendu en plein mois d’août c’est bondé !














Et heureusement qu’il y a toutes ces golfes, baies, criques, calas et autres anses parce que dans les jours qui viennent les vents vont parcourir pratiquement tous les quadrants de la rose.
Bon pour commencer c’est du Sud Est On va donc aller s’abriter sur la côte nord de la péninsule formant le Golfe d’Aranci plus précisément la Cala Sabina une petite crique entourée de maquis d’où débordent de gros rochers et terminée par une petite plage de sable blanc donnant à l’eau cette couleur émeraude si caractéristique. À peine 21° l’eau est loin d’être chaude mais elle est tellement cristalline que c’est un plaisir de s’y plonger même si après quelques brasserons en ressort très vite. Après la baignade ballade dans le maquis.



















Mais pour les jours suivant du vent plus fort de Sud Ouest tournant à l’Ouest puis au Nord Ouest est annoncé. Bien que nous soyons le seul bateau, l’abri nous paraît trop précaire pour les conditions prévues (rafales Ouest Nord Ouest à 40 nœuds).
Nous nous déplaçons donc juste à côté, tout au fond du Golfe de Marinella. La veille avant de jeter l’ancre à Cala Sabina nous avions été reconnaître l’endroit. Nous savons donc exactement où mouiller pour être bien abrité sur un font de sable bien plat, exempt de roches et d’anciens blocs de corps morts, juste devant l’entrée d’un adorable petit port privé entouré de jolies villas.

















Il y a un cata plus près de la plage et en soirée, deux autres voiliers nous rejoindrons dans la soirée, c’est loin d’être la foule : vue la taille de la baie il y aurait de la place pour une vingtaine de bateaux en plus !
Le vent ne mollissant pas nous serons contraints de rester là jusqu’au week-end (3 jours). Au plus fort, de jolies rafales tombent de la falaise forment des mini williwaws sur la surface de la baie qui demeure néanmoins tout à fait plate.
Samedi 4 mai 2024 le vent c’est bien calmé, nous repartons vers Olbia
Nous passons la nuit dans la baie de Porto Istana, juste en face de l’île majestueuse de Tavolara. Très jolie plage mais le fond est parsemé de grandes roches plus ou moins paltes, il faut bien choisir ou poser son ancre.



Le lendemain nous mettons le cap de bonne heure sur Olbia même. La ville a conservé deux quais (le Molo Brin et le Molo Vecchio accessible (presque) gratuitement aux voiliers de passage. Il suffit d’appeler les gardes côtes à l’arrivée pour obtenir l’autorisation et de s’acquitter d’un timbre fiscal de 16,80 Euros. L’amarrage est autorisé pour 48 heures. Apparemment de nombreux plaisanciers ne s’embarrassent pas de ces formalités et restent plus longtemps mais on préfère être en règle et on joue le jeu.














Olbia est une bonne surprise. Nous sommes accueillis en musique, c’est le marathon annuel.

La ville est propre agréable avec ses rues piétonnes et ses immeubles pimpants. Ce matin on se contente de flanner et de passer à la boulangerie. On verra plus tard pour les courses.

























L’après midi nous visitons le musée archéologique à deux pas du quai. Nouvelle bonne surprise : l’entrée est gratuite y compris l’audio-guide. Le musée est très intéressant même si plusieurs salles sont en travaux. Il retrace l’histoire de la ville depuis le paléolithique jusqu’à nos jours dont voici un très bref résumé : les premiers habitants de la région était les Nuraghi, la ville elle même et son port ont été fondés par le Phéniciens vers le Xème siècle av. JC puis les Grecs qui lui ont donné son nom, supplantés à leur tours par les Carthaginois, avec qui elle connu son apogée en temps que plaque tournante commerciale, puis les Romains pour être dévastés par les Vandales au Vème siècle de notre ère (se sont eux qui ont coulé la magnifique épave exposée) et végété quelques temps sous domination Bizantine. Elle tomba ensuite pratiquement dans l’oubli au grès des périodes d’indépendances et de colonisations de l’île (Pise, Aragon) pour ne renaître qu’au XXème siècle. La colline où est bâtie la ville est en fait un mille feuille constitué des restes de toute ces civilisations.



(N.B. ne pas confondre cette Olbia (Sassari, Sardaigne) avec le site archéologique d’Olbia à côté d’Hyères dans le Var sur la côte française…)






La découverte se prolonge lundi avec la visite de la basilique de San Simplicio construite au 5ème siècle sur les reste d’un temple dont elle garde l’orientation et la base des colonnes et sous laquelle se situe une grande nécropole datant de 200 av. JC, parfaite illustration de cet effet mille feuilles,











elle a été découverte très récemment en creusant un parking souterrain.















Quelques courses pour remplir le frigo, une nuit paisible à quai et nous sommes repartis pour notre exploration de la côte.

















































































































































































































































































































































































































































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