Mardi 10 septembre 2024, c’est la date qu’on s’est fixé pour retrouver notre Rêve à Deux et le remettre à l’eau après notre pause estivale.


















Nous étions rapidement passés en voiture fin Juin pour débarrasser du matériel et des effets dont nous n’avons plus besoin à bord, faire quelques travaux d’entretient courant, remplacer les profils de l’enrouleur de trinquette et échanger les batteries plomb/gel pour des lithium-fer-phosphate : bénéfice 150 kg de poids en moins et 100 A/H effectivement disponible en plus.

















Mais malgré cela il reste encore pas mal de petites choses à faire avant de reprendre la mer dont notamment, changer les roulements de la barre à roue, monter le système Starlink (même si l’idée d’enrichir Elon Musk et d’utiliser sa myriade de satellites polluant le ciel nous révulse mais quand on compare avec l’Iridium Go que nous utilisions jusqu’à présent il n’y a pas photo : investissement matériel et abonnement mensuel plus de 3 fois moins cher et bande passante de 90Mb/s contre moins de 10kb/s (soit presque cent mille fois plus rapide)













Mais surtout il faut faire expertiser Rêve à Deux afin de mettre à jour sa valeur assurée. Pas la peine, en effet, de payer une une prime d’assurance très chère pour le bateau si sa valeur vénale n’est plus reconnue par l’assureur et ce genre d’expertise est très difficile à réaliser quand on est hors de France. Bonne nouvelle : les conclusions de l’expert nous donnent une valeur supérieure de plus de 10 % celle expertisée lors de l’achat en 2016 malgré plus de 50 000 milles parcourus depuis. Une bonne reconnaissance de tous les investissements et modifications ainsi que de l’entretien préventif que nous avons réalisés.

















On ne pourra donc pas mettre à l’eau tout de suite et çà tombe bien car le mistral souffle très fort au moins jusqu’au milieu de la semaine prochaine. On a donc le temps de faire tout çà tout en gardant quelques demi-journées libres pour faire un peu de tourisme. Le port à sec est sans doute l’un des endroits les meilleurs marchés de France pour hiverner (ou dans notre cas éténer) par contre c’est très loin de tout et donc quasiment invivable sans un véhicule. Nous avions donc pris une voiture de location à la gare lors de notre arrivée à Arles.






















Au programme ballades dans les rizières suivi dimanche d’une petite incursion de l’autre côté du Rhône (en prenant le bac) pour aller voir le parc naturel de la Camargue, ses étangs et leurs célèbres flamands roses et ses canaux aux milliers d’oiseaux ; on essaie pousser jusqu’à la mer et le phare de Gacholle mais l’état du chemin ne permet pas d’y accéder avec une voiture normale et le fort mistral qui souffle rend le trajet à pied assez pénible. Mais on profite tout de même de la vue et au retour, détour par l’étang de Vacarés puis les Salins du Midi à Salin Giraud dont les marais salants s’étendent sur des centaines d’hectares .














Journée courses à Istres le lendemain. Entre temps la météo confirme un bon (mais court) créneau pour partir mercredi 18 on réserve donc le travlift pour nous mettre à l’eau en tout début de matinée.





Mardi il nous reste encore assez de temps pour visiter la vieille ville d’Arles, ses arènes romaines et ses ruelles typiques avant de rendre la voiture et de rentrer au bateau en bus et en trottinette. Demain c’est le départ !
