La traversée commence par tout petit temps et mer plate puis le vent dENE monte très vite et la mer se forme dès qu’on quitte le dévent de La Palma. Mais les conditions restent toutefois maniables et surtout très favorables puisqu’on fera toute la traversée sur un seul bord et la plupart du temps bien débridé. Mais bon pas de quoi carburer comme des V2 non plus puisqu’on mettra 2 jours à faire les 250 milles. Nous avons choisi de faire escale à Funchal.


Nous avions réservé une place au port avant de partir, on aurait du demander le tarif avant parce que ce n’est pas donné, mais bon ce sera la mauvaise surprise au moment du départ. On est bien accueilli par le marinero et il nous place tout de suite sur un ponton avec catway et pendille. Notre séjour sera un peu plus long que prévu puisque nous y resterons presqu’un mois. La faute à des tempêtes successives dont la dernière la tempête « Martinho » fera des dégâts mineurs sur l’île mais très importants sur le continent.
Situé en plein cœur de la ville, le port de Funchal est bien protégé de ces vents et de la houle associés par la ville et par la grande jetée du port commercial mais il est tout de même sujet à un ressac assez désagréable: ne pas oublier de doubler les amarres et de mettre les amortisseurs.














Le port commercial est principalement dédié aux paquebots de croisières (nous en verrons jusqu’à quatre ensembles) qui déversent leurs milliers de passagers touristes dans la ville. Parfois il y a des visiteurs plus authentiques comme ce phoque habitué des pontons ou ce trois mat à voile de la marine danoise. Le port abrite aussi un labo océanographique équipé d’un drone de surface pour étudier l’évolution de l’eau de l’océan autour de l’île. Mais que serait Funchal sans son héros national le fameux CR7 (je vous laisse deviner de qui il s’agit) né dans la cité du fenouil*?
*Funchal tire son nom du mot funcho qui signifie fenouil en portugais, une plante très abondante sur l’île.
La ville de Funchal est jolie et agréable avec ses rues piétonnes bordées de façades typiques, ses jardins publics luxuriants et ses vieux bâtiments historiques: profitons des accalmies pour découvrir tout ça ensemble.












Même si la ville à été fondée entre la fin du 15ème début du16ème siècle, la majorité des façades datent de la fin du 18ème et arborent leur style néoclassique.


















Nous prenons le téléphérique pour monter aux jardins tropicaux mais le temps froid et humide ne s’y prête pas vraiment nous nous consolons en admirant le paysage puis en dégustant une succulente bacalhau.



















Retour par le fort de Santiago et la rua Santa Maria et ses intéressantes portes peintes par des artistes locaux d’œuvres parfois humoristiques ou provocatrices, voire revendicatives ou tout simplement typiques.























































