Cap vert « Sal »

Traversée en une cinquantaine d’heures et sans histoire sur un long bord de travers dans un vent de secteur Nord Est d’une quinzaine de noeuds et une longue houle d’à peine deux mètres. Le 15 novembre au lever du jour nous sommes en vue de l’île de Sal et de sa voisine Boa Vista. Nous avons choisis d’arriver par le sud et de remonter le long de la côte sous le vent dont le paysage n’est pas sans rappeler certains endroits des Canaries.


Le port de Palmeira est déjà bien plein. Il faut dire que l’ARC (Rallye transatlantique) ayant bloqué le port de Mindelo avec plus de 100 voiliers, les candidats à une traversée de l’Atlantique sont bien obligés d’aller ailleurs. En plus c’est un mélange de bateaux sur corps-morts et à l’ancre avec, donc, un rayon d’évitement très différent. On se trouve une place juste devant l’extrémité de la première jetée en limite du chenal d’accès. La houle rentre mais elle est suffisamment longue pour ne pas être gênante, le bateau restant bien orienté grâce au vent assez fort.
Nous sommes samedi et nous pensons devoir attendre lundi pour faire les formalités. Mais quand en fin d’après midi nous allons à terre et passons devant le bureau le policier qui en sort nous dit en français: « là on ferme pour aujourd’hui mais revenez demain matin on s’occupera de vous »
Et effectivement le dimanche matin on a pu faire toutes les formalités même si les tampons d’entrée dans nos passeports à demandé un peu de temps, l’appareil de reconnaissance faciale n’acceptant pas nos trombines. Bonne nouvelle, les formalités sont désormais entièrement gratuites.
Il n’y a pas de distributeur d’argent à Palmeira mais les euros sont acceptés partout et Djidna une sympathique Guinéenne qui vend des boubous et des bijoux africains au marché nous échange un peu de nos Francs CFA que son mari encore là-bas sera ravi d’utiliser.

Palmeira est un village propre et coloré. Quelques épiceries dont un chinois assez bien achalandé, des bistrots comme dans tous les ports mais surtout un marchand d’eau potable super bien filtrée où on peut faire remplir ses bidons.

Nous restons 4 jours à Sal pour laisser passer du vent assez fort avec de la houle.
Le samedi 29/11/2025 vers 17:00 nous levons l’ancre et mettons le cap sur Sao Nicolau non sans être passés à la police maritime ce matin pour faire notre sortie de l’île de Sal.

Au Cap Vert les formalités sont les suivantes:

A l’entrée en venant d’un autre pays et à la sortie en quittant le Cap Vert

  1. police maritime: documents du bateau (acte de francisation), assurance, liste d’équipage et passeports
  2. police des frontières: documents de la police maritime, passeports et contrôle biométrique
    Il n’y a pas de douanes, ce rôle est tenu par la police maritime.

En partant d’une île de l’archipel et en arrivant sur une autre

police maritime: documents du bateau (acte de francisation), liste d’équipage et passeports
(Ne pas oublier de faire cette formalités les amendes sont paraît-il très cher)


Avant de se rendre sur les îles classées parc naturel il faut en plus une autorisation à demander à l’IMP
Toutes ces démarches sont gratuites. Les fonctionnaires sont très gentils et ont manifestement reçus des consignes de bien accueillir les plaisanciers.