Cap vert  » Sao Nicolau »

Sao Nicolau est une île au relief beaucoup plus élevé que Sal. Le meilleur mouillage de l’île est à Tarrafal du moins tant que le vent se maintient au secteur Nord à Est et reste modéré. Par vent fort de violentes rafales tombent paraît-il des falaises.
Sur la plage du port, un rasta sympa et parlant bien français garde les annexes pour 10 ou 20 escudos suivant la durée et la taille.
Le village de Tarrafal n’est pas très grand mais il dispose de plusieurs supérettes d’une quincaillerie et de deux banques. Il y a aussi une usine de conserves de thon, sans doute le plus gros employeur de l’île.
Paradoxalement le bureau de police n’est pas à proximité du port mais sur une colline à l’autre bout de la ville vers le sud-est (ouvert 24/7)
L’attraction de l’île est sans aucun doute ses hauteurs verdoyantes et la ville de Ribera Brava.


Dés le lendemain matin nous prenons un aluguer (mini-bus taxi collectif). Pas d’horaire fixe bien sûr, il part quand il est plein (9 à 10 passagers) le prix de la course dépend de la distance pour Ribera Brava c’est 100 escudos (10 euros)
La montagne est très belle et très verdoyante sur sa face nord. La papaye devrait être le symbole de l’île, il y en a dans tous les jardins et sur la moindre parcelle de terre cultivée! Pas mal de canne à sucre et aussi quelques bananes mais aucune culture intensive, le paysage reste intacte. On aurait aimé aller marcher un peu sur les sentiers dans la montagne. Une prochaine fois peut être.

Ribeira Brava la capitale culturelle et administrative de l’île se situe tout au bout de cette route. Construite au début du 18ème siècle, peu de temps après le début de la colonisation portugaise dans une dans une vallée encaissée au nord ouest de l’île mais suffisamment élevée et assez éloignée de la côte pour la prémunir contre les attaques des pirates très fréquentes à cette époque (une autre Ribeira, Grande celle-là, sur l’île de Praia fut pillée et rasée par le corsaire français Jacques Cassart en 1712. La plupart des bâtiments actuels datent du XIXème période ou la ville vécue son apogée avec notamment la construction d’un grand monastère.

Ce fut une belle journée. Le lendemain on ce contente de profiter de la baie et de travailler un peu sur la suite du voyage avec la traversée vers le Brésil dont la date semble se confirmer pour le 25 novembre.