Après un mois passé dans le bassin de la Marina d’Agadir, il est temps pour REVE A DEUX de se dégourdir les jambes. Destination Lanzarote où nous avons trouvé une place à la Marina de Puerto Calero. Arecife était plein à craquer ne prenait même plus de liste d’attente.
Pourquoi vouloir arriver dans un port ? Il y a certes quelques mouillages praticables sur l’île mais venant d’un pays ne faisant pas partie de l’Union Européenne on est sensés faire les formalités d’entrée avant de pouvoir circuler dans l’archipel.
Avant de partir je finalise l’installation de l’alimentation 12V du système Starlink (ça marche bien le débit est très bon et le prix raisonable mais l’arnaque c’est qu’on peut s’en servir seulement 60 jours hors du pays où il a été acheté après ce délai. Soirée apéro et resto avec Jaques et Nadine nos amis Sablais avec qui nous avons passé de bons moments ici.


Jeudi 21/11/2024, nous avons prévu de partir en début d’après-midi pour arriver en milieu de journée le surlendemain, la traversée de 240 milles devant se faire essentiellement au portant dans des vent légers. Nous avons prévenu Soufiane (le capitaine de port) que nous partions à 14:00. A 13:45 les douaniers et la police sont à bord. 10 minutes pus tard nous larguons les amarres. Je pense qu’on a eu beaucoup de chance (ou que nous sommes très bien vus) 2 autres bateaux qui voulait partir ce matin n’ont été dédouanés qu’à 13 heures.
Jaques et Nadine sont là sur le ponton pour nous aider avec les amarres et nous dire au revoir.


Une heure plus tard comme la côte s’estompe dans la brume nous sommes vent de travers dans une brise mollassonne de 7 à 10 nds. Elle monte un peu à la tombée de la nuit. A l’AIS on voit toujours les bateaux qui sont partis un peu avant nous particulièrement un français plus au nord et un kiwi au sud. (on se suivra pendant tout le traversée). Il y a beaucoup de bateau de pêche très mal éclairés et surtout pendant une bonne heure nous longeons une suite interminable de petites lumières vertes clignotantes nous obligeant à faire un assez grand détour. Filet dérivant ou autre dispositif de pèche nous ne le saurons jamais mais nous n’avons pas osé couper à travers… Nous comprenons pourquoi le néo était partis cap au Sud un peu plus tôt tandis que le français n’a pas eu a infléchir sa route.




Au lever du jour nous hissons le spi pour continuer à avancer dans ce vent de NNE ne dépassant pas les 10 nds. Malgré un rapide brossage en apnée la veille du départ, notre carène est toujours recouverte d’une couche d’algues vertes très bien accrochées rançon de notre arrêt prolongé au port, ça ne nous aide pas à avancer. On arrive tout de même à se traîner jusqu’en début d’après-midi non sans avoir effectué plusieurs empannages. Mais à 13 heures, le vent tombe complètement, on profite d’être encalminés pour nous baigner en plein océan ça faisait si longtemps çà fait vraiment du bien (bien sûr chacun son tour au cas où…).





C’est à ce moment là qu’on a la visite d’une énorme sauterelle – elle doit faire 10 à 12 centimètres – que fait elle là en pleine mer à plus de 100 milles de la terre la plus proche ? Mystère au bout d’1/2 heure elle repart comme elle était venue. Le vent revient un peu plus tard et la journée se termine sous spi.


A la tombée de la nuit le vent tombe à nouveau, on passe au moteur ça tombe bien car nous arrivons sur la route des cargos. Un peu plus tard dans la nuit le vent revient à 13 nds se qui nous permet de finir la nuit sous GV et foc en ciseau. En milieu de matinée, alors que nous voyons grossir devant nous les sommets arides de Lanzarote le vent tombe tout à fait. On voit toujours les AIS des 2 autres bateaux. Ils se dirigent eux vers Arecife mais très vite nous voyons leurs cibles ressortir pour se diriger comme nous vers Puerto Calero. (quand on vous dit qu’il n’y avait pas de place…)

C’est en milieu de journée, par calme plat que nous entrons à Puerto Calero . La Marina est bien protégée et après un bref arrêt au ponton de la station service, les marineros nous dirigent vers notre place dans un coin bien tranquille tout au fond, et sont là pour prendre nos amarres.




























































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































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