Malgré les calmes nous avons reussi à arriver Samedi 23 Octobre en début d’après-midi. En surveillant de prés le niveau de liquide de refroidissement et en recyclant la fuite nous avons même reussi à utiliser un peu le moteur pour nous affranchir des calmes blancs des derniers milles. 3200 milles bouclés en 26 jours dans beaucoup de petit temps et de vents très variables, on s’en est pas trop mal tirés.
L’entrée de la baie est sillonnée d’embarcation de pêche, pirogues individuelles primitives ou long boat à moteur. Première nuit au mouillage. Après tous ces jours avec pour seul bruit, celui de la mer et du vent, le choc de se retrouver soudain entourés de haut parleurs est brutal. Entre l’appel du muezzin, le karaoké du coin et le prêche continu de l’église adventiste on s’en prend plein les oreilles.
Il faut attendre la marée haute du lendemain matin pour rentrer à la marina de Tampa Garam. Wick (propriétaire du chantier Helena Marina en amont de la rivière qui coule au fond de la baie et qui gère celle-ci aussi) nous attend sur le quai et Paul du bateau Exacalibur vient avec son zodiac pour nous guider à l’entrée et amener nos haussières à terre.
Le terme marina est un bien grand mot, en fait un bassin rectangulaire, abritant quelques vieilles épaves, entouré de ce qui a dû être un hotel/resort de luxe mais dont une moitié seulement est encore en service et l’autre se délabre rapidement. Il y a tout de même 6 voiliers amarrés là dont quatre sont occupés. Loin de la brise du large, la température (34°C) devient écrasante. Sans rien faire on transpire en permanence nous obligeant à boire des litres d’eau pour compenser et éviter la déshydratation.
Lundi matin à 10:00 Ayu est là avec les officiels du service de santé/quarantaine. Ils nous demande de les rejoindre à terre. Après avoir manipulé des liasses de documents dont nous avons signé plusieurs pages on nous fait des test rapides qui bien entendu sont négatifs. On peut se balader dans l’enceinte de la marina, çà nous permettra de nous dégourdir les jambes (après 26 jours de mer çà fait un bien fou), mais pour en sortir et être complètement libérés , il faudra attendre le deuxième test , Vendredi .
L’après-midi nous avons la visite de l’immigration. Ils viennent à bord et repartent avec nos passeports. Entre temps, Diana et Bruce du catamaran Toucan nous ont gentiment proposé de nous faire quelques courses et nous ont ramené fruits et légumes qui commençaient à faire défaut après presque un mois en mer.
Pour les remercier et faire connaissance nous les avons invité à bord pour l’apéro. Di et Bruce naviguent dans le coin depuis 2 ans et sont une mine de renseignements utiles. Bruce nous donne une copie de la base de donnée qu’il a créée à partir des infos sur tous les endroits où ils ont mouillé. On passe une soirée très sympathique avec eux. Comme vous le voyez, cette quarantaine de 5 jours ne commence pas trop mal!
Pendant ce temps là, Ayu est revenue avec nos passeport tamponnés et la carte SIM qu’on attendait avec impatience. Malheureusement pas moyen de la faire fonctionner. Nous apprendrons plus tard (merci Dominique de Seayou) que le téléphone doit être au préalable enregistré par la douane. Douane qui ne pourra venir nous voir que Jeudi puisque ce Mercredi 26 Octobre est férié.
Donc pour plus d’images sur ce blog ou les appels WhatsApp à la famille et aux copains il va falloir patienter encore un peu…

Quarantaine à Sorong
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