Paxos, parfois aussi appelé Paxoi (rien à voir avec le chou chinois pak choi ici c’est plutôt les olives), est l’un des plus beaux joyaux des îles Ioniennes.











Nous sommes partis de Preveza sans vent et nous avons dû utiliser le moteur pratiquement pendant tout le trajet (un peu moins de 30 milles, une des rare fois où on a utilisé le moteur pendant toute le trajet). Première escale à Mongonissi à l’extrémité sud Est de l’île. C’est une petite baie presque fermée bordée de petites résidences éparpillées dans la verdure. Il y a aussi une plage et deux restos encore fermés à cette époque. Pourtant avant que le soleil ne se couche, la baie est pleine de voiliers à l’ancre, une dizaine de bateaux que la baie peut contenir, une majorité de propriétaires mais aussi quelques bateaux de location. Mais ici tout se passe à merveille et chacun prenant soin de mouiller en respectant une distance suffisante des ancres des voisins. A terre, les ruines d’une chapelle Byzantine d’un côté et de l’autre un tout petit bras qui se faufile entre les roches jusqu’à la mer face à Antipaxos, l’île voisine. Après la balade, et une soirée tranquille, nous passons une nuit très paisible.




Le lendemain, mercredi 10/05/2023 nous levons l’ancre pour aller dans la baie de Làkka au nord de l’île. Nous ne préférons ne pas nous arrêter à Gaïos, le port principal et «capitale» de l’île bien que ce soit, parait-il, un très joli village, car il est beaucoup trop fréquenté par les charters et les bateaux de promenade, si bien qu’il est difficile de trouver une place à quai même en ce début de saison.( de Mongonissi il est possible de rejoindre cette ville à pieds, 3 km, peut être la prochaine fois )










Làkka est une baie fantastique, protégée de tous les vents sauf du Nord Est (ça tombe bien il n’y en a pas de prévu dans les prochains jours), entourée de collines verdoyantes avec les maisons de l’adorable petit port/village de Làkka blotties au fond. Cerise sur le gâteau : les fonds de sables bien plats de 3 à 4 mètres permettent de ne pas mettre beaucoup de chaîne (20 m max.) et donc de réduire le rayon d’évitage ce qui et important parce qu’ici aussi il y a beaucoup de bateaux. Il y a même la flottille d’un rallye amarrée le cul au quai du village.









Làkka est tout petit, mais il y a tout ce qu’il faut. Pas seulement les bistros et restos du quai et autres magasins de souvenirs ou de bimbeloteries pour touristes mais aussi deux supermarchés, une boulangerie et même une quincaillerie avec un peu d’accastillage de base. Un sentier fait le tour de la baie. On va s’y balader jeudi matin : un endroit super ! Vive les vacances.






Les jours derniers, Domi a envoyé des demandes pour stocker Rêve à Deux au sec, pendant notre absence cet été, à de nombreux chantiers et marinas du Nord de l’Italie, de Croatie et de Slovénie et nous commençons à recevoir les réponses. Parmi celles-ci il y en a plusieurs qui émanent de ports Croates qui ont sûrement dû nous prendre pour des milliardaires en Super Yacht mais il y a tout de même 3 offres assez raisonnables (Montfalcone et Grado, pour l’Italie, Pula pour la Croatie). On peut donc songer à pointer notre étrave vers le nord de l’Adriatique. Mais quand partir ? Encore une petite escale à Corfu et on y va ? Pas une bonne idée ! Dans 2 jours il y du très mauvais temps (vent très fort et grosses pluies) qui est prévu sur toute la zone Ionienne et Sud Adriatique. On ne pourra pas reprendre la mer avant mercredi prochain : une bonne semaine de perdue ! Par contre si on part en fin d’après midi on a un bon créneau de vent portant modéré et relativement ensoleillé et les routages nous font arriver à Dubrovnik samedi matin avant que ça ne dégénère. Comme on est en EU et la Croatie aussi: pas besoin de faire des formalités de sortie et comme on a acheté du pain frais ce matin on est près à partir, il n’y a plus qu’à attendre que la pluie qui a commencé à tomber vers 14 heures cesse (c’est prévu pour 17:00) et lever l’ancre…