
Les radeaux de survie à gonflage automatique, éléments essentiels de sécurité pour nos bateaux, doivent subir des révisions obligatoires périodiques. En France c’est assez simple, vous confiez votre radeau au shipchandler du coin qui s’occupe de le faire parvenir à l’atelier d’entretient agréé par le fabriquant et vous le récupérez une quinzaine de jour plus tard. En nouvelle Zélande la réglementation est différente et le radeau n’est pas obligatoire pour la grande majorité des bateau de plaisance. Les magasins d’accastillage ne proposent donc pas ce genre de service. Pour le notre, cette révision devait être faite ce mois-ci et étant à Nelson ou il y a la succursale d’une société spécialisée nous nous étions persuadés que çà allait être facile. Sauf que… Securitec, la société en question a fermé son agence de Nelson il y a quelques semaines. Leur propre site web n’est pas encore à jour, et les gens du coin ne sont pas encore au courant. Securitec à centralisé tous ses services pour l’île du sud à Christchurch. On les contacte le 20/08, le commercial qui s’occupe de la plaisance va vous rappeler pour arranger la révision. Lundi 24/8 Domi réussi à obtenir le n° du commercial et le rappelle. Il demande de lui envoyer une photo de l’étiquette avec toutes les références du radeau. Pas de problème, nous dit-il, des la réception de la photo, oui, nous sommes agréés pour réviser votre radeau, voici notre adresse, envoyez nous le radeau on vous le retourne révisé d’ici 2 ou 3 semaines. On contacte donc un transporteur qui nous répond que les radeaux de survie sont classés marchandise dangereuse à cause de la bouteille de gaz carbonique comprimé qui sert au gonflage. Il faut donc avoir les étiquettes de danger et les fiches de sécurités adéquates. On rappelle Securitec qui nous envoie les fameuses étiquettes et fiches et arrange le transport. Les étiquettes arrivent mercredi soir par la poste. Le transporteur doit faire l’enlèvement jeudi mais les mauvais documents lui ont été envoyés, comme on a finalement reçu les bons documents par email, il confirme qu’il passera le lendemain vendredi. Vendredi, après avoir attendu toute la journée et plusieurs appels, on s’entend finalement dire que le chauffeur n’a pas pu inclure le port dans sa tournée de la journée et que l’enlèvement est reporté à lundi…

Lundi matin toujours rien. Le transporteur ne peut pas nous dire quand le chauffeur passera, on attend…finalement à 11:45 coup de fil du chauffeur et à 11:50 le colis est embarqué. Quand le reverra-t-on ? Çà c’est une autre histoire.
A suivre…
Mardi après midi coup de téléphone, c’est le responsable technique de Survitec qui nous annonce qu’il a bien reçu notre radeau mais qu’il ne pourra pas le réviser, personne en Nouvelle Zélande n’est homologué pour les radeaux de cette marque et les pièces nécessaires ne sont pas disponibles dans le pays.Le commercial doit nous rapeler demain pour nous proposer une solution…
Encore à suivre…
Mercredi matin, Domi rapelle le commercial. Il n’y a pas de solution technique pour réviser le radeau en Nouvelle Zélande, sur la photo de l’étiquette il avait confondu avec une autre marque. Il va nous renvoyer notre radeau et de mander à son bureau d’Auckland de nous faire une proposition pour un nouveau.
Toujours à suivre…
Le radeau, le retour…
Jeudi 03/09/2020 le radeau non révisé est revenu cet après-midi on a aussi reçu une proposition pour un neuf (ISO9650 >24H) le prix est bien placé et les dimensions collent à peu près mais il n’est pas du tout clair qu’il puisse être révisé partout. Ou plutôt il est clair qu’il ne peut pas être révisé dans beaucoup de pays… donc on hésite. A celà s’ajoute l’incertitude sur notre programme de navigation dans les prochains mois: rester ici jusqu’à la prochaine saison (mai 2021), continuer sur l’Australie en Décembre si elle s’ouvre comme prévu ou rentrer en Europe via le Chili à partir de fin octobre… Pas facile de prendre une décision.