On vous a parlé du débit d’internet (ou de l’absence de) au Gambier. On profite d’un court aller et retour à Papeete pour mettre en ligne les photos prises depuis notre arrivée dans l’archipel le plus à l’est de la Polynésie. Comme les articles vous racontant nos découvertes sont déjà parus, on vous laisse admirer les images (cliquez, sur une image pour lancer le diaporama) avec juste quelques explications.
En voici la première partie, d’autres suivrons dans les prochains jours.
On commence par la mairie, la gendarmerie et le monument de l’île: la cathédrale et le bâtiments attenants (construits dans la 2ème moitié du 19 siècle sous l’égide du sinistre Pére Laval au prix de très nombreux morts dans la population locale)
Au village de Rikitéa tout est propre et ratissé tous les jours



La perliculture est l’activité principale de l’île ainsi que sa ressource quasi-unique (pas ou peu de poisson, pas de coprah, plus de cafè ni de bois, fruits et légumes dans les jardins privés seulement). Les Gambier fournissent la plus importante quantité de perles en Polynésie. Geneviève nous fait découvrir l’une des artistes qui les mettent en valeur. Avec Brigitte et Daniel nous sommes émerveillés.
Ballade au cimetière et la chapelle ou trône le tombeau du dernier roi de l’archipel jusqu’à l’ancien couvent, en passant par la station de mesure de météo France
Pour passer de l’autre côté de l’île ,on prend le chemin qui grimpe à travers la forêt. Il a plu ce matin et les escargots sont de sortie. Ceci sont énormes et toxiques et surtout un fléaux redoutable pour les jardins et les cultures. Une fois sur les crêtes, on est récompensé par une vue superbe sur le mouillage.
De l’autre côté la vue est toute aussi belle . Ici aussi les fermes perlières sont protégées par le lagon . Les maisons sont plus cossues (c’est là que sont les « pensions » fréquentées par les touristes les plus fortunés) et les terrains beaucoup plus grands . Ici on cultive les cactus et la vanille . Si vous n’aimez pas le chant du coq ce n’est pas une bonne idée de venir ici: le volatile y est roi comme dans toute la Polynésie .
En revenant vers le village de Rikitéa par la route principale nous faisons connaissance de Tétu (Prononcer Tétou ) et de Murielle qui nous font découvrir leur jardin d’Eden , Le dimanche suivant c’est au bateau qu’ils viendront passer la journée en notre compagnie. Comme nous vous le disions, ils s’intéressent de près au greffage des nacres perlières et rêvent de développer un procédé plus fiable en trouvant un moyen de coller le nucleus au greffon… Si vous voulez en apprendre un peu plus sur la perliculture je vous conseille cet excellent article.