Savusavu, deuxième ville de Vanua Levu, est l’endroit parfait pour s’abriter quelque temps , visiter l’intérieur de l’île et faire les provisions avant de repartir pour les îles.






L’entrée est facile par tout les temps. Coprah Shed Marina propose des corps morts et des places au ponton. Les pontons ne sont pas équipés de bornes individuelles pour l’eau et l’électricité mais on peut tout de même faire de l’eau (le robinet est dans le bâtiment de la marina mais le tuyaux est suffisamment long pour atteindre les bateaux amarrés au ponton) et se brancher au courant si on dispose d’une rallonge assez longue. La marina, construite dans un ancien entrepôt utilisé pour exportation du coprah (la pulpe de noix de coco séchée pour en faire de l’huile) abrite un resto, une pizzeria et un petit magasin d’accastillage. L’endroit est calme malgré sa situation en pleine ville et le décor n’est pas désagréable. Ici, on a enfin l’impression d’être au Fidji , de voir une vrai ville avec de vrais habitants même si le bout de leur nez est caché par le masque obligatoire (seule restriction avec les QR codes à l’entrée et la sortie des magasins)! C’est une impression très agréable après la désolation du complexe hôtelier soit disant de luxe mais complètement désertée de Denarau et les villages fermés aux étrangers sur les îles.









Savusavu étant port d’entrée officiel, situé presque 200 mille moins loin de Tahiti et sur une île ou l’épidémie n’a pas encore sévit, on peut se poser la question pourquoi on nous à fait arriver à Denarau.
La population locale semble être composée en majorité de Fidjiens (mélanésiens) avec une minorité assez importante d’indiens (dominants dans les commerces). La ville de Savusvu c’est d’abord son marché situé sur le bord de la rivière (qui est en fait un bras de mer) juste derrière la gare routière. Ses dimensions sont certes plus modeste que celui de Labasa (voir cet article) mais il est très bien achalandé en fruits et légumes. On y a aussi trouvé des langoustes, du poisson et des écrevisse et bien sûr il y a la section dédiée au kava. Le long de la rue principale, il y a des tas de boutiques de toutes sortes allant de la quincaillerie aux fringues ou à la pharmacie. On notera la présence de deux boulangeries dont le pain est bon. Pour nous français, c’est toujours le style pain de mie mais au moins il est bien cuit et même un peu croustillant. Côté supermarché en plus de nombreuse petites supérettes il y en a trois de bonne taille. MaxValue presque en face de la marina, Suntek et Newworld l’un en face de l’autre au centre ville. Le mieux achalandé en produits européens est le Newworld (ce n’est pas la même chaîne qu’en Nouvelle Zélande) on y a même trouvé de la semoule de couscous et du vinaigre balsamique. Il est sans doute un peu plus cher que les deux autres pour les produits locaux les plus courant. Juste en face sur l’arrière du bâtiment qui abrite la banque Westpac il y a l’un des deux marchand de vin et spiritueux son choix est limité mais les prix sont raisonnable. Newworld et Suntek ont un embryon de rayon vins et alcools. Sealover’s wine de l’autre côté de la marina offre le plus grand choix et fait aussi épicerie fine (le seul endroit ou on ait pu trouver du lard fumé en tranches et de la polenta) mais les prix rivaliseraient avec Fauchon s’ils n’étaient pas en dollars fidjiens . A signaler aussi tout au bout de la rue principale, sur la gauche avant de tourner vers l’aéroport il y a une marchande de légume indienne dont la boutique ne paye pas de mine mais qui vend, entre autre choses, des ananas succulent (alors que personne n’en vend au marché) et du toffu frais.



Ce n’est pas encore ici que la cambuse de Rêve à Deux va manquer de quelque chose…