Les vents de secteur Sud se sont enfin calmés et ont fait place à une gentille petite brise de Nord. C’est le temps idéal pour quitter Patmos et le Dodécanèse et glisser en toute tranquillité vers Lévitha l’île la plus proche de l’archipel des Cyclades.









C’est une toute petite île au relief modéré et recouverte de garrigues et de zones arides. Elle est habitée par seulement 2 ou 3 familles dont celle de Manolis qui a installé une dizaine de corps-morts dans la petite anse bien abritée des vents particulièrement de secteur Ouest à Nord Est. Pour s’y amarrer, il demande aux voiliers de passage, 9 euros par nuit ce qui, dans un tel site, le vaut largement. En saison, il fait aussi restaurant.











Pas de village proprement dit, juste trois ou quatre petites maisons regroupées autour d’une petite chapelle, le tout entouré de murs de pierres sèches surmontés de broussailles pour empêcher les chèvres de venir tout saccager. Ici pas d’internet ni de réseau téléphonique et la seule électricité disponible est produite par une éolienne à peine de la taille de celle de rêve à Deux et quelques panneaux solaires. A part un peu de pêche, l’argent des corps morts et des quelques repas à la « taverna » en saison, la seule ressource de l’île semble être l’élevage de chèvre et de moutons




Avant d’aller à terre nous avons fait la connaissance de nos voisins de mouillage Tania et Roberto un adorable couple d’Italiens sur leur très élégant Hallberg-Rassy 372. Le soir ils nous invitent à prendre l’apéritif et nous passons une très agréable soirée en leur compagnie en échangeant nos souvenirs de voyage.