Nous arrivons donc vers 14heures à Itajai. Nous sommes accueilli sur le ponton par un personnage fort sympathique qui anime le port et nous présente à tous les gens habitant sur leur bateau à la marina. Nous sommes les seuls Français aussi on nous chouchoute et chacun s’essaye à son petit mot de Français (sans doute le seul qu’il connaisse J) c’est très sympa. On essaie de communiquer en Anglais même si ce n’est pas toujours facile, Itajai sera quant même l’endroit du Brésil où nous avons rencontré le plus de gens acceptant de parler Anglais (la plupart se débrouillant d’ailleurs très bien. La région à principalement été peuplée et développée par des émigrés d’origine allemande et hollandaise qui ont amenés avec eux leur tradition d’efficacité et d’organisation. Ici tout y est clean et safe. Le taux de criminalité est – de loin- le plus bas de tout le pays et fait unique, on peut même se permettre de sortir le soir dans la rue sans aucune inquiétude. Et çà tombe bien car les valeureux descendants des premiers émigrés allemand ont aussi su garder les tradition culturelles de leurs ancêtres : nous sommes en octobre, c’est la fête de la bière et aujourdhui vendredi c’est férié. La fête se tient au grand hall d ‘exposition juste just à côté de la marina. Nous entendons la musique du bateau, mais épuisé par deux nuits difficiles, ce ne sera pas pour ce soir …
Nous remarquons sur la jetée des petites crottes bizarres trop grosses pour être des bêtes aux longues oreilles(sur le bateau nous ne disons pas leur nom, la tradition maritime prétend que çà porterait malheur) , et puis plus loin faisant la sieste sur un ponton qui n’est pas utilisé, une bête qui ressemble à un gros ragondin , à peu près la taille d’un sanglier adulte.
Le lendemain nous profitons d’être dans cette marina de luxe (mais pas donnée : 250 rials soit environ 50 euros la nuit ) pour faire la lessive. (Machine à laver/sécher à disposition gratuitement). Nous avons une bonne couverture WIFI au bateau et j’en profite pour mettre deux articles sur le blog. Nous profitons aussi de la proximité du grand hyper marché Bistek (le mieux achalandé de tout ceux ou nous sommes passé au Brésil) pour faire nos provisions pour la suite du voyage. Par contre le temps est de plus en plus pourri. Il pleut sans discontinuer toute la journée.
Le soir, pour nous récompenser de cette rude journée consacré principalement au nettoyage, nous allons faire un tour à la fête de la bière qui ici a été un peu remise au gout locale et c’est transformée en fête de la bière et de la sardine. La bière est bonne et les choppes (en plastique réutilisables) sont de taille raisonnable. Un excellent orchestre joue des morceau connus des années soixante dix dont de très bon remakes de Sultans of Swing (Dire Straits) et de the Wall(Pink Floyd), de la bonne musique pour retraités mais qui n’empêche pas les jeunes brésiliens de se déhancher en cadence. Tout Itajai est là une bière à la main et un plateau de malbouffe de l’autre (on voit bien quelques sardines mais elles sont peu appétissantes, sur la plupart des plateaux c’est croquettes-frittes) on fait un tour à l’étage où quelques femmes exposent leur marché de Noël . La fête est bien encadrée et de nombreux vigiles patrouillent dans la foule au cas ou mais l’ambiance est familiale et bon enfant. La police montée est elle aussi dans la rue sympathique et avec le sourire elle se laisse photographier.
Après avoir apprécié notre bière et profité de la musique, nous rentrons au bateau. A la grille de la marina une famille de ces gros rats broutent tranquillement la pelouse. Personne ne vient déranger ses animaux pacifiques qui ne semblent d’ailleurs absolument pas craintifs. Avez-vous trouvé le nom de cet animal ? laissez chercher les petits le premier qui à trouvé et nous envoie le nom via la messagerie du blog recevra une carte postale.
On voulait repartir dimanche mais Vendredi étant férié, nous n’avons pas pu faire les formalités pour sortir du Brésil. Il reste bien Rio Grande mais en fonction du temps il y a un risque que nous ne puissions pas y rentrer, les vents étant de terre la lagune va se vider et ainsi provoquer un fort courant à l’entrée qui va être rendu encore plus fort par les pluies continuelles de ces derniers jours provoquant la crues de rivières. Où nous sommes l’eau est marron et la rivière charries des tas de branches mais aussi des saletés c’est carrément immonde. Après une analyse de la météo et des fichiers gribs on voit qu’en partant lundi ou mardi on pourra aller directement jusqu’en Uruguay.
Nous repartirons donc lundi après avoir fait les formalités.
Dimanche 15 octobre :
Il pleut il mouille c’est la fête à la grenouille, apparemment, me dit Maman, la France est elle aussi bien arrosée (sauf la Touraine où le soleil brille toujours). Nous en profitons pour faire la connaissance de Cat, voisine de ponton, elle est Australienne et vit sur son luxueux bateau de charter de 19 mètres. Elle organise des explorations en Antarctique et elle part bientôt voir les baleines a Puerto Mardryn en Argentine. Nous visitons son bateau, un Trintella 61 en alu magnifiquement construit et aménagé aux Pays Bas et doté d’un gréement très particulier (balestron). Il peut accueillir 8 passagers en plus elle et un marin dans d’excellente condition de confort avec tout l’équipement nécessaire au exploration dans des conditions extrêmes. Elle a encore deux places disponibles qu’elle nous propose à partir du 29 novembre à Ushuaia. On est tenté mais c’est trop cher (même si elle est prête a nous faire un bon prix) pour notre bourse et se n’est pas dans notre programme. Je laisse le nom et l’adresse cela peut intéresser quelqu’un pourquoi pas ? il faut faire vite : deux places pour la grande aventure antarctique ça part vite .
icebird@gmn-usa.com catherine Hew http://www.icebirdexpedition.com
Lundi 15 octobre :
Nous allons faire notre sortie à la police fédérale tous les deux, pour le reste des papiers Domi peut le faire seul. Ça aurait été les formalités les plus simples et les plus rapide du Brésil si Domi n’avait pas oublié la déclaration de douane au bateau, l’obligeant à y retourner d’un coup de trottinette. De mon côté je fais le marché de poisson et fini les dernières courses que nous n’avons pas fait. Prépare quelques repas car la mer risque d’être agitée. Nous avons prévu de partir qu’en fin d’après midi juste à la bascule de vent. Nous aurons une longue descente au portant.
Salut Itajai. C’était une bonne escale technique où l’on trouve de tout où les gens sont adorables, la marina est très bien équipée et dispose te tous les services même si les prix sont un peu cher pour la nuit. On peut y laisser un bateau en hivernage sur terre plein où au ponton c’est bien surveillé même mieux que chez nous. Pour faire des réparations, c’est bien aussi. L’inconvénient c’est la couleur de l’eau plus ce qu’elle charrie !!!! La ville ne présente aucun intérêt touristique mais elle est sûre et tout y est disponible et efficace même les administrations. Nous apprendrons que les services médicaux et hôpitaux de la ville sont aussi de très bonne qualité, c’est toujours bon à savoir. Les amis de ponton nous souhaitent bon voyage en nous larguant nos amarres. Ils sont tous là à agiter la main et à prendre des photos, il y a un Uruguayen, un Brésilien, un Australien. Le monde de là mer n’a pas de frontière.
A suivre….
Écrit par Anne et Domi