Port Aguirré
Lundi 4 février 2019 :
Nous prenons le temps ce matin pour mieux nous amarrer le vent ayant un peu tourné ouest et nous pousse un peu trop vers les rochers de la pointe au goût de Domi. L’endroit est très joli et la pointe a été bien aménagé en zone récréative avec parcours nature Ensuite vient le temps d’aller à terre et pour moi c’est une joie je n’étais pas descendu à terre depuis Puerto Eden (Domi avait au moins touché la terre ferme presque tous les jours pour mettre ses aussières).
Nous prenons l’annexe avec le petit moteur électrique (que finalement nous utilisons peu) pour ne pas avoir à porter nos courses. Nous retrouvons le même style de village que Puerto Eden mais nous avons le soleil et la chaleur en plus. Il fait 30° aujourd’hui et nous n’avons plus l’habitude d’une telle chaleur. Je me suis pourtant mise en short et tee-shirt.Le petit cimetière marin sur l’îlot en face du village
Après la visite à l’armada pour refaire le Zarpe (autorisation de naviguer) c’est les courses. Nous n’avons plus de produit frais à bord. Nous sommes contents de trouver des légumes et surtout des fruits. Nous trouvons aussi un légume qui est entre ail et l’échalote et qui est produit à Chiloé (très très bon). Nous achetons aussi du pain ce qui me donne une pose dans mes activités boulangères. L’après midi nous repartons en ballade. Nous prenons le petit chemin couvert de coquillage qui longe la côte puis la petite route qui mène au village, nous montons tout en haut de la colline et admirons le panorama grandiose de cet archipel surplombé par le sommet enneigé du volcan Macà (2300m), c’est fascinant d’autant plus qu’il est extrêmement rare d’avoir un temps si clair ici. La journée passe vite et nous sommes content d’avoir pu profiter de ce moment de détente et de cette superbe ballade.
Mardi 5 février 2019:
Nous reprenons la mer mais pour aller à la caleta Oléa distante de seulement une dizaine de milles. A peine sortis de notre abri une bonne brise nous emmène rapidement à destination. Le vent de nord est dévié au nord est et accéléré dans le cana Ancul nous faisant craindre un moment que cette caleta ne soit pas bien abrité mais une fois à l’intérieur plus rien ne bouge. Le branche nord-est de la caleta, indiquée sur notre guide comme étant l’endroit ou mouiller est barrée par de grande cordes qui ont dû être utilisées pour un élevage de moule. Nous mouillons le long avec trois bout à terre. Le soir un bateau de pêche nous rejoint et mouille de la même façon que nous mais en plein milieu de l’étroit chenal. Après un court échange de civilités en franco-espagnol nous nous rentrons à l’intérieur, La pluie commence à tomber.
Caleta Olea S45°02’29-W 73°27’78
Mercredi 6 février 2019 :
8 heure, à peine levé le pêcheur (ou plus vraisemblablement des éleveurs de saumon vu la façon dont leur bateau est équipé) est déjà en bras de combat et part de la caleta en nous faisant des signes d’au revoir. C’est une journée de petit temps qui nous attend aussi nous ne sommes pas pressé de partir. Mais c’est finalement très agréable de glisser sur l’eau à la voile sur une mer plate avec une brise juste suffisante pour avancer. Nous arrivons en fin d’après-midi à la caleta Brooks, une jolie baie dans un passage étroit parsemé de rocher entre deux îles. Le mouillage est très bien protégé des vents d’ouest mais il ne faudrait pas que le vent tourne plus au sud. On s’assure sur 4 amarres au cas ou mais les fichiers sont rassurants, le vent devrait rester à l’ouest sans forcir. Courte promenade sur la rive, mais ici encore la forêt est tout à fait impénétrable.
Caleta Brooks
Fausse rhubarbe
Les moules que nous ne pouvons pas consommer à cause de la marée rouge.