Que faire quand il faut attendre la fin du traitement et la confirmation de la commande des pièces moteurs pour repartir de ce bassin qu’on ne peut réellement pas qualifier de marina? : explorer la ville, ses quartiers et ses marchés par les moyens de transport locaux, plutôt que les chauffeurs privés que nous avions utilisé les fois précédentes, pour nous en faire une meilleur idée.

Nous commençons par le taxi scooter (ojek en indonésien). Au lieu de prendre la route habituelle, ils nous font passer par celle qui longe la mer et nous n’en croyons pas nos yeux, nous traversons des quartiers entièrement construits sur pilotis , malheureusement en scooter pas moyen de faire des photos . Ceci dit, les pilotes conduisent très prudemment , le siège arrière est plutôt confortable et au moins on a pas besoin de clim.
La première sortie n’est qu’un raid rapide sur les pharmacies pour trouver la quantité d’antibiotique manquante pour pouvoir finir le traitement. Après un détour par le marché au poisson ou nous marchandons un joli mérou nous rentrons à Tampa Garam en taxi collectif (minibus Suzuki jaune canari complètement ruiné) comme il passe par la mer aussi j’ai pu faire quelques photos des quartiers que nous avions aperçu à l’aller.






Les maisons sont construites sur pilotis sur le bord de mer, dans les mangroves ou au bord des cours d’eau. Pour traverser le caniveau pour aller magasin une petite passerelle en bois suffit: ce n’est pas un chantier, c’est une installation permanente, la taille de caniveaux est en rapport avec celle des précipitations.




Même chose aussi pour rentrer chez soi














Le lendemain Wick ( gérant de la marina, propriétaire d’Eon Engineering et patron d’Ayu) est venu à bord avec un technicien pour prendre des mesures pour réaliser une nouvelle fixation de halebas. Nous en profitons de son vehicule pour aller en ville, Peter un navigateur solitaire anglais qui est arrivé hier de Lombok ou il avait passé 8 semaines en quarantaine se joint à nous. Wick nous dépose au port de pêche et comme il est midi nous en profitons pour aller au restaurant du port en compagnie de Peter.






























Petite parenthèse Fidjienne: Peter y a passé 12 mois avant de partir pour l’indonésie, il en a ramené un petit souvenir original: un billet de 7 dollar fidjien imprimé tout spécialement pour célébrer la médaille de leur équipe de Rugby 7 aux jeux olympiques de Tokyo. Il y en a eu très peu d’émis, les fans de rugby ce les sont arrachés (j’espère que ceux de la famille en seront jaloux.

Nous laissons Peter faire ses courses au supermarché Saga et nous nous dirigeons vers le marché local.





Les scooters peuvent ici transporter jusqu’à 4 personnes . Le 4 ième est souvent un enfant entre les cuisses de son père qui conduit . Rassurez-vous, nous nous contenterons d’un scooter avec conducteur chacun c’est plus sûr!




Le marché est aujourd’hui beaucoup plus animé que la dernière fois.











Pour finir nos courses nous allons jusqu’au marché aux poissons. Après le marchandage du mérou beaucoup de vendeurs nous reconnaissent et on est bien accueillis. Aujourd’hui, nous repartons avec un kilo de calmars bien frais.










Par contre il ne faut pas regarder à ses pieds. Sous les planches glissantes qui forment le plancher de la halle aux poissons s’entassent toute sortes de déchets et d’immondices. Il ne faut pas trop regarder non plus au alentours. Le traitement des ordures (ou son absence) est ici un problème à résoudre d’urgence.


Nous repartons en taxi collectif
