De nombreuses légendes y compris mythologiques existent sur l’origine de cette ville. Hélios (le dieu du soleil) se serait uni à la nymphe Rhodos (Rose), fille de Poséidon et d’Amphitrite ; ils eurent sept fils dont l’un engendra Kameiros, Ialysos et Lindos qui fondèrent les trois premières cités de l’île qui portent encore leurs noms aujourd’hui. Si l’île est peuplée depuis la fin du 3éme millénaire av. J.C. (Minoens et Mycéniens), ce n’est qu’en 408 av J.C que l’union de ces trois villes (synœcisme) que naquit la ville de Rhodes . Sa réalisation fut confiée à Hippodamos de Milet à qui on doit aussi le port du Pirée. La ville a connu par la suite une histoire très tumultueuse, tour à tour Romaine, Byzantine, Sarrasine, Vénitienne, Franque etc, etc. Les vestiges de la vielle ville, ces remparts et autres palais que nous pouvons admirer aujourd’hui sont en grande partie du à l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem qui en avaient fait leur fief après avoir été chassés successivement de Terre Sainte puis de Chypre. Leur « règne » sur Rhodes a duré de 1307 à 1522 date à laquelle ils ont été expulsé par Soliman le Magnifique après un siège de 5 mois. On a pu constater que pendant ces 2 siècles ils n’avaient pas chômé…














L’atmosphère est moins déprimante qu’en décembre où tout était fermé. Les premiers touristes sont de retour et quelques échoppes ont ouvert pour eux.














Venir ici sans venir voir un musée ? inconcevable pour nous .
Il y a de nombreux musées à visiter dont le palais des Grand Maîtres, le musée d’Art moderne …et celui que nous avons choisi de visiter le musée Archéologique qui est parait il le plus beau de Rhodes. Ici à part le bâtiment lui-même et les emblèmes des grands maîtres dans l’a grande l’immense salle de soin pas de référence à l’époque des Hospitaliers: les collections ouvertes au public concernent uniquement l’antiquité. Nous sommes seuls, nous avons le musée pour nous .







L’architecture est magnifique, il avait été construit pour y abriter un hôpital pour soigner les péperins et croisés se rendant ou revenant de Terre Sainte.


























Non se ne sont pas de fèves pour la galette des rois! Ce sont de petites figurines sculptées retrouvées dans les tombeaux ou les urnes funéraires
Nous poursuivons notre visite dans les jardins où des mosaïques faites en petits cailloux recouvrent des murs d’enceintes.
















En sortant nous remontons la rue des Chevaliers qui mène palais des Grand Maîtres. La rue comme le palais ont été magnifiquement restaurés à l’identique pendant l’occupation Italienne (1912 – 1943) Mussolini s’étant pris d’une passion toute particulière pour l’île.




























La journée à été bien remplie, nous ne sentons plus nos jambes. Il est temps pour nous de rentrer au bateau. Les courses sont faites, on a récupéré notre acte de francisation (confié à la police maritime pendant notre absence pour éviter d’avoir à payer la taxe de navigation (102EUR/mois), La Marina est réglée (17EUR/jour c’est raisonnable compte tenu du service impeccable, par contre le bassin est très mal conçu et la moindre houle crée un ressac important qui devient rapidement inconfortable et met amarres et taquets à rude épreuve) , demain nous prenons la mer et quittons l’île de Rhodes.