10 mars, nous mettons les voiles pour l’île de Simi distante d’une vingtaine de milles , en passant devant la vieille villes de Rhodes. On imagine très bien le fameux colosse se dressant à l’entée du port. Dommage qu’il se soit effondré lors d’un tremblement de terre au 3ème siècle Av J.C







Après une traversée sans histoire, nous rentrons dans la baie de l’abbaye de Parnomitis au Nord Ouest de l’île.




C’est une petite baie fermée très abritée dont la rive sud est occupée par un grand monastère. Nous ne sommes pas venus pour faire un pèlerinage mais un peu de calme n’est pas de refus surtout qu’il y a pal mal de vent et de pluie prévu pour les jours suivants.










Le monastère date apparemment des années vingt ce qui explique sans doute son style architectural (occupation Italienne). Il n’y a pas grand monde ici, à part quelques artisans qui rénovent des bâtiments, le village semble à peut près désert. Nous nous promenons plusieurs fois autour de la baie et dans la montagne aux alentours et restons quelques jours en attendant que le mauvais temps passe. Nous sommes ravis d’avoir choisi cette période de l’année pour explorer ces îles car même si c’est l’époque où les vents sont forts et changeants, c’est aussi la saison des fleurs ce qui est tout de même plus agréable que la fin de l’été où tout doit être complètement desséché.







Les premiers jours le vent était de secteur sud ouest est l’abri était parfait. 2 ou 3 autres bateaux sont d’ailleurs venu nous rejoindre puis sont repartis samedi, sans doute inquiet en raison du vent qui devait tourner au Nord Nord Ouest dans la nuit. Effectivement, dimanche matin le meltem (nom local pour le vent du nord) soufflait assez fort, mais bien enfoncé dans la partie Ouest de la baie nous étions bien protégés et le méchant clapot que l’on apercevait à l’extérieur ne nous atteignait presque pas. Nous avons eu aussi un peu de pluie mais presque rien comparé à Rhodes où il est parait il tombé des trombes d’eau.







