Premiére étape de cette escapade terrestre: le fameux palais minoen de Cnossos. nous prenons la route nationale 75 qui longe la côte vers l’Est. On aperçoit au loin des sommets enneigés puis on contourne Héraklion la capitale de l’île.

Découvertes en 1878 par un antiquaire crétois, Minos Kalokairinos, les ruines de Cnossos sont rachetées en 1900 par l’archéologue Britannique Arthur Evans qui se met en tête de les restaurer comme il imaginait qu’elles devaient être à leur apogée, 12 siècles avant notre ère. Sauf que le résultat, même si il attire un demi million de touristes tous les ans (2éme site le plus fréquenté de Grèce), est très décevant. En fait, quitte a être considéré comme un esprit chagrin je qualifierais son action de « massacre à la bétonneuse »: dalles, poutres et colonnes en béton armé parfois peintes façon simili bois, soit-disant boudoir de la Reine ressemblant à des toilettes municipales des années 70 et fresques naïves aux couleurs vives imaginées à partir de quelques fragments retrouvés ici ou là. En plus, toutes ces dalles et autres constructions en bêton empêchent les archéologues d’aujourd’hui (souvent très dubitatifs quant aux interprétations de Sir Arthur Evans) de continuer les fouilles avec des moyens plus scientifiques.
Bon, assez craché dans la soupe, çà permet tout de même de se faire une idée de l’état d’avancement de cette civilisation très avancée de l’âge de bronze.
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Heureusement qu’on a eu le droit à la réduction séniormais dommage que nous n’ayons pas pu venir la veille, c’était la journée internationale des musées: visite gratuite…
De là nous prenons une route qui traverse l’île du Nord au Sud. Les vallées sont couvertes de vignes et d’oliviers. Arrivée de l’autre côté, nous remontons un canyon du côté d’Ano Vianos jusqu’aux ruines du temple d’Artemis malheureusement fermées mais le paysage est superbe. Nous longeons ensuite la côte de jusque Larapetro. La plaine côtière est couverte de serres ou se pratique un maraichage intensif qui nous rappelle que la première ressource de l’île n’est pas le tourisme mais l’agriculture. La petite station balnéaire de Larapetro ne présente aucun intérêt.
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On retraverse l’île en direction du nord et nous montons au monastère de Moni Faromenis d’où l’on a une vue superbe sur la baie d’Agios Nikolaos et la côte Nord Est. Le monastère lui même, perché sur sa montagne, sera sûrement très joli quand sa restauration sera achevée.








Mais il est temps de rentrer, la route est longue jusqu’à Rethymno: cette île est vraiment très grande. On remet çà demain, on va essayer d’être plus sélectif pour voir des choses intéressantes sans faire autant de route!