Mercredi 4 octobre :
Aujourd’hui nous avons la baie à traverser pour aller à la marina d’Engenho à côté de Parati (ville touristique à ne pas manquer ). La marina est toute neuve, le livre la donne comme étant la meilleur de la baie et la moins cher. C’est une superbe marina dans les bois malheureusement il fait un temps de cochon, il bruine et c’est à peine si l’on voit la montagne derrière. Le couple qui tient la marina nous propose gentiment de nous emmener en ville. Parati est une ville où les rues sont inondées à marée haute. Elle aurait, paraît-il été conçu ainsi par les Portugais pour que les rues soit ainsi nettoyées à chaque marée. Avec le temps et les marées les gros pavés des rues se sont disjoints et il est très difficile de marcher sans se tordre les pieds. Les maisons sont toutes parfaitement entretenues sans trace de moisissure en dépit de leur âge (17ème 18ème siècle) et de la marée. Mais la plupart sont des boutiques de souvenir pour touristes. Autours de ce centre historique piétonnier, c’est une ville brésilienne ordinaire. La police est présente à tous les coins de rue. Nous avons même pu assister à une course poursuite entre un gros 4X4 de la police et un jeune à moto qui avait du faire quelque chose de répréhensible. On se serai cru dans un film, en tournant à un carrefour sur les chapeaux de roues le 4X4 à failli faucher une dizaine de piétons et atterrir dans une vitrine. Il était moins une et j’ai eu une chance inuit de ne pas être renversée par la moto… heureusement qu’ils ne tiraient pas au pistolet en même temps. Nous n’avons pas trop le temps de nous attarder en ville, nous avons encore les courses à faire. Le taxi nous ramène bien chargés du super marché à la marina et nous retrouvons notre tranquillité ici c’est bien gardé même la nuit et il faut montrer patte blanche pour entrer.
Jeudi 5 octobre :
Là vraiment c’est un front froid il ne fait plus que 20° et nous ne sommes encore entre l’équateur et les tropiques. Le monde à l’envers je vous le dis .Bon après avoir réglè la marina (le linge est gratuit) nous repartons vers une autre baie et pour y aller Domi nous fait passer entre les cailloux histoire de nous mettre en jambes avant la Patagonie …C’est splendide nous passons entre des tas de petites îles aux gros rochers ronds, avec des petites plages et partout où il y a la moindre petite surface de terre la végétation a repris ses droits. Il y a quelques jolies petites maisons accrochées à flanc de montagne, elles se fondent dans la végétation. Après avoir passé par un dédale de rochers nous arrivons devant le village de Mamangua. Jusqu’en 2015, le village n’avait pas l’électricité. Il n’y a aucun accès par la terre. Les enfants vont à l’école en bus de mer,. C’est comme une grande famille. Après l’école, les enfants jouent ensembles sur la plage pendant que les mamans discutent en les surveillant. D’autres partent aider leurs pères à la pêche. Quelques maisons proposent une restauration qui ne fonctionne que le week-end. On peut y acheter du poisson si le pêcheur est rentré de mer. Si vous chercher un endroit où personne vous trouvera où vous pourrez vous dé-stresser et vous reposer en totale quiétude, sans internet ni réception GSM, où vous pourrez juste aller à la pêche où flâner
sur la plage c’est vraiment le bon endroit. Quelques logements sont proposés dans le village et quelques petits hôtels de luxes sont installés dans la baie sur les plages sur la rive en face du village. Un bateau taxi fait la navette dans toute la baie pour vous y déposer.
Ce matin nous allons faire un tour de canoé dans les mangroves. Nous nous rapprochons en bateau au maximum du fond de la baie et mouillons près de la dernière pointe rocheuse. On s’équipe pour une expédition de quatre heures. Dans le guide ils indiquent qu’il faut des battons pour éloigner les serpents, du produit anti moustiques et des chaussures de marche pour aller voir une cascade et des piscines naturelles. Il faut suivre la rivière serpentant à travers la mangrove, puis la forêt, on laisse alors l’embarcation pour suivre la rivière à pied et trouver ces fameuses cascades. Pour trouver des bras qui serpentent à travers les mangroves on en a trouvé mais après quelques centaines de mètres, pas moyen d’aller plus loin, on voit que des arbres ont été régulièrement coupés pour laisser un passage mais d’autres sont tombés et ils obstruent complètement le chemin. Il faut faire demi-tour dans ces marais pas question de mettre les pieds dans l’eau pour contourner l’obstacle et de toute façon toutes ces branches qui sortent de l’eau risqueraient de crever notre canoé et là nous serions dans une fâcheuse situation. Nous avons ainsi exploré 3 bras mais à chaque fois c’était pareil. Aussi au bout de trois bonnes heures de canoé, dévorés par les moustiques et le mouches plates, nous sommes rentrés au bateau complétement fourbus et courbaturés d’être resté assis tout ce temps au fond du canoé . Finalement en regardant bien le guide c’était le premiers bras en approchant de la mangrove le seul que nous n’avons pas exploré car il semblait le plus étroit. A peine arrivé, au bateau il se met à pleuvoir. Le guide décrivait l’endroit comme un loc Écossais avec des palmiers et un climat tropical mais là c’est le climat qui se met aussi au diapason de l’Écosse : il ne fait plus que 20°. L’après midi passe sous la pluie et nous mettons nos cirés cotten pour remonter la baie jusqu’à un mouillage tranquille à son embouchure. Demain nous aurons ça de moins à faire pour notre prochaine étape.
A suivre ….
Ecrit par Anne et Domi
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